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Lecture à voix haute - Page 4

  • Il pleut des oiseaux bleus

    Dans le cadre d'Itinérance(S) 5èmeédition - Montélimar Agglomération, nous donnerons des balades poétiques. 2015 fête le centenaire de la naissance du poète Alain Borne.

    Lecture de Geneviève Briot et André Cohen Aknin. Avec Lise Péchenart, violoncelliste :

    "Toujours et Jamais traversent le village sous les rires des pierres et des arbres, parlent de rencontres, d'amours et de rêves. Ils nous invitent à la découverte de poètes dans une farandole de textes où pleuvent des oiseaux bleus. Leur credo : rien ne nous soutient mieux dans la vie qu'une bonne paire de poèmes."

    - Château de Rochefort-en-Valdaine, le samedi 14/03 à 15h30

    - Ancône, le samedi 21/03 à 15h30

    - St Marcel-Les-Sauzet, le dimanche 29/03 à 15h30

    Itinérance[S] - 04 75 54 35 73 - montelimar-agglo.fr - Ass BLEU 31 - 04 75 02 61 93 - bleu31@orange.fr - http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/ - Lise Péchenart limaca@riseup.net

    Pour blog il pleut.jpg

  • Atelier "voix et poésie" au lycée

    Voix posée, claire, douce, éclatante, harmonieuse, rauque… Chacun de nous a un timbre différent qui nous identifie aussi bien qu'un visage. Cette voix qui porte le langage, qui voyage sur les ondes, qui fascine ou inquiète est impalpable et tellement vivante. Porteuse d'informations, d'émotions. Lien entre les êtres.

    En novembre, nous étions au lycée Alain Borne à Montélimar pour animer un atelier "voix et poésie" avec des élèves de seconde, à la demande de Martine Français documentaliste et de professeurs de lettres. Notre but était de faire prendre conscience aux jeunes de ce qui entre en action dans le fait de parler. Faire vibrer l'instrument de la parole par une bonne position du corps, par la respiration, par l'articulation. Maîtriser le souffle pour lire, pour s'exprimer à voix haute, pour dire la poésie.

    Les élèves de ces deux classes de seconde ont manifesté un intérêt réel pour cet entraînement. "La parole est à moitié à celui qui la donne, la moitié à celui qui la reçoit", disait Montaigne. Autrement dit, ce n'est pas ce que l'on dit qui est important, mais ce qui est entendu.

    Après des exercices d'échauffement, on en vient à lire un poème ensemble et chaque voix côtoie celle des autres en résonnance, les timbres se répondent, se fondent. Harmonie. Cette diction introduit d'une manière sensorielle la compréhension du poème, par sa mélodie, son rythme.

     J.M.G Le Clézio parle du "langage beauté où nous n'agissons plus, mais c'est nous qui sommes devenus les verbes et les noms. Celui qui a commencé à parler maintenant dans le poème, ouvre l'étendue de l'océan, sous le ciel, trace le cercle de l'horizon…"

     Dans un deuxième temps, les élèves ont pu individuellement donner un texte de leur choix.

    "Il est temps de lever sa voix comme une mèche sur une lampe", écrivait le poète Alain Borne.

     Ce travail ouvre la voie aux festivités 2015 qui célébrera le centenaire de la naissance du poète montilien initiée par la médiathèque de Montélimar. Certains élèves présenteront à cette occasion un choix de poésies d'Alain Borne.

     André et Geneviève

  • 27h chrono

    Nous serons de la fête du Baz'art des mots samedi et dimanche prochain. 

    Nous y ferons des lectures et participerons aux débats.

    Venez vous joindre à nous pour le soutien à la librairie, pour le plaisir des rencontres et le partage.

    Affiche 27h Chrono_A4.JPG

    c'est ce poème de Jean-Louis Novert qui vient sous nos doigts pour cette invitation

    "Nous sommes 

    les passeurs du temps

    et nous sommes chargés

    de livrer l'eau et l'air

    le feu et le vent"

     La terre des mots - Rougerie

    André et Geneviève

     

  • La poésie et maintenant

    Une journée de rencontre et d'échange était organisée par l'ARALD (Agence Rhône-Alpes pour le livre et la Documentation) le 19 mars 2014 à la Bibliothèque de Lyon Part-Dieu sur le thème de la poésie. Des intervenants du monde de l'édition, de la librairie, des bibliothèques et des poètes se sont succédé.

    Nous ne souhaitons pas faire un compte-rendu de cette journée, mais mettre en lumière des propos qui font écho en nous et d'y mêler nos propres réactions. Jean-Pierre Bobillot fit un portrait de cette chose multiforme : le livre, l'oralité, la scène, la performance… Il ne s'agit pas de mettre le mot poésie à la sauce du paysage, du printemps, de l'art, ni même de faire un bilan de ce qu'elle fut, mystique, épique ou lyrique mais bien plutôt de regarder la poésie maintenant et elle est plurielle. Faire de la poésie, dit-il, c'est entrer dans le langage, objet du désir.

    Il y a le "faire" du poète et le "dire" du lecteur.

    Sur le "faire", Francis Ponge disait : "Je crois ma vision fort commune", et c'est bien cela que la poésie tient dans ses mots, la vie au quotidien. Est-ce la poésie sonore de Bernard Heidsick dans "Carrefour de la Chaussée d'Antin" qui cueille mots et sons de l'instant ou est-ce une poésie méditative… ou…?

    Paul Vincensini l'appelait "cet enfant impossible" qui donne idée de l'éventail des couleurs, qui donne aussi l'idée de la source, de la fragilité et de l'authenticité.

    Dans la réflexion sur "La poésie au cœur de la cité", quelqu'un a dit : la poésie, c'est sortir de soi pour faire entrer les autres.

    Pas une, mais des poésies. On les trouve dans les livres, les revues, les lectures, les récitals, les performances, là où elle prend résonance. Le martèlement dans la lecture de Claire Rengade nous ramenait au poème de Blaise Cendrars "50 mesures de do-ré"… dédié à Eric Satie (Du monde entier - Poésie / Gallimard). La quête reste donc la même. Aller au plus loin, découvrir d'autres mondes, d'autres parties de soi. Mouvement perpétuel. Le poème est un corps en mouvement.

    Un temps fort. Le poète Patrick Laupin nous a fait vivre l'authenticité de son action au cours d'ateliers d'écriture dans les écoles. Parce qu'il est au cœur de la poésie et en empathie avec les enfants, il crée le lien qui donne aux écoliers qui ne savent pas quoi écrire, la possibilité de passer le mur du langage, de faire émerger les mots qui sont tapis au fond d'eux-mêmes. Il dit aux enfants : "on fait des écritures". Chacun a une écriture, chacun a un livre en soi. Il rappelle le mot de William Blake : Tout le monde a une conscience poétique. Il nous livre quelques paroles et écrits de ces enfants. Il raconte : une petite-fille ne peut pas écrire. Elle dit : j'ai plein d'oublis. Elle revient un peu plus tard et dit : l'oubli a des trous dans ses poches. Il a rendu compte de ces rencontres avec les enfants dans "Le courage des oiseaux" Ed. La rumeur libre et à paraître prochainement, "L'alphabet des oubliés".

    Ce qu'il nous apporte en ce début d'après-midi, c'est son enthousiasme : nous buvons ses mots, ses commentaires qui font courir un frémissement, une joie de vivre en poésie.

    Alors si la poésie est en chacun de nous, pourquoi est-elle la parente pauvre dans nombre de librairies, de bibliothèques, internet…? Pourquoi les poètes sont-ils absents de notre environnement ? Pourquoi est-elle encore si souvent seulement récitation à l'école et explication de textes au lycée, pourquoi n'est-elle pas parole vivante ? La poésie ne peut être objet d'analyse. Elle est source et expression de vie.

    A la suite de cette journée, nous nous sommes interrogés sur l'absence de la poésie dans notre société. Faut-il la vouloir présente à tout prix ? Jean-Pierre Bobillot faisait remarquer qu'elle était "hors-la-loi". N'est-ce pas sa "rareté" qui lui permettra de survivre dans cette période de consommation à outrance. Elle demeure un refuge, un moment à soi. André du Bouchet n'écrit-il pas dans l'ajour - Poésie / Gallimard : "Je n'ai rien su avant de m'immobiliser". La poésie est une immobilité terriblement mobile.

    Reconnaissons qu'elle n'est pas toujours évidente.

    "L'obscurité qu'on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d'éclairer, mais à la nuit même qu'elle explore, et qu'elle se doit d'explorer : celle de l'âme elle-même et du mystère où baigne l'humain." nous dit René Char.

    Pour finir ce propos un poème de Patrick Laupin extrait  de "Le jour l'aurore" paru en 1981

    "le jour l'aurore

    les arbres tremblent

    comme un délire

    le langage le monde

    ne nous appartiennent pas"

     

    Geneviève et André

  • Lectures publiques - 1er trimestre 2O14

    - 15 janvier - Villa Boréa, Romans - "DES CERISES EN HIVER" par Geneviève et André (privé)

    - 23 janvier - Médiathèque Simone de Beauvoir - Romans, 18h30 -  "LE SOURIRE DE L'ABSENTE" par André (entrée libre)

    - 25 janvier - Bibliothèque de la Motte de Galaure, 17h - "LE SOURIRE DE L'ABSENTE" par André (entrée libre)

    - 5 février – Romans Accueil, 14h - "VIVRE ENSEMBLE" par Geneviève et André (adhérents)

    - 9 février – Festipage à Miribel, lecture par Geneviève "DES CERISES EN HIVER" selon "roue du hasard" (entrée libre)

    14 mars chez Agnès et Michel Guillemoto-Pesenti - Valence, 20h30 - par André  "LE SOURIRE DE L'ABSENTE". Nombre de places limitées. Veuillez réserver votre soirée au 04 75 43 58 95  agnès.guillemoto@hotmail.fr

     - 22 mars – Théâtre de la Courte Echelle – Romans -  Lecture Poésie. A confirmer

     - 29 mars - Médiathèque La Passerelle – Bourg les Valence – 15h "LE SOURIRE DE L'ABSENTE" par André (entrée libre)

    *

    Geneviève et André présenteront leurs livres :

    - 25 janvier à la Bibliothèque de la Motte de Galaure (après-midi)

    9 février à Festipage 2014 – Salle Intercommunale de la Haute Herbasse – Miribel – 10h/18h

  • au Baz'Art à Hauterives


    Unknown.jpegAndré donnera une lecture récital "le sourire de l'absente" demain jeudi 4 juillet à 20h au Baz'Art des mots à Hauterives (Drôme) dans le cadre d'un événement : "Prendre le taureau par les cornes", exposition et lecture.

    Les artistes peintres et sculpteurs présents sont : Philippe Louisgrand, Fernand Greco, Guillermo Memo Labastida, Alexandra Arod et des pièces de Di Rosa, Vialat…

    Programme : 19h : ouverture - 19h15 : inauguration - 20h : lecture récital "le sourire de l'absente", puis  discussion avec les artistes au cours d'un apéritif.

    Le Baz'Art des mots

    Librairie, espace art et bar à thé
    19 grande rue
    26390 Hauterives
    tel : 04 75 68 95 40
    Plus d'infos sur le site : lebazartdesmots.over-blog.com


  • Paroles de lumière

    "Décidément

    La lumière

    La voici qui vient

    Inaugurer encore une fois

    Le sentier"     Guillevic 

    Avec Anne Juge, nous lirons le dimanche 2 juin à l'église St Étienne de Bathernay à 17h, en résonance avec l'installation picturale de Danielle Issanjou .

    Nos voix alterneront dans des textes scientifiques et poétiques, d'hier et de maintenant, d'ici et d'ailleurs, pour approcher la lumière, cette chose vitale qui nous environne et qui demeure insaisissable.

    "La lumière est aux peintres ce que le chant des mots est au poète, la mélodie du silence aux musiciens : la source et l'horizon de leur désir, le foyer de l'amour qui les lancine et les met perpétuellement en chemin, en tension, en appel." Sylvie Germain

    Cette lecture se donne lors du Festival "L'art et la matière" qui a lieu dans des églises et chapelles de la Drôme des Collines  du 1er au 16 juin 2013. 

    *

    André présentera sa lecture-récital de "le sourire de l'absente" le vendredi 7 juin dans la chapelle St Roch à Crépol à 19h30

    Geneviève et André

  • Lire en mai

    André a donné une lecture-récital de "Le sourire de l'absente" le 26 avril chez Coline à Crépol. Le chant s'est lié au texte pour lui donner plus d'ampleur. Ne dit-il pas : "je suis d'un pays où l'on parle au son du violon et de la derbouka l'écriture redevient voix sans frontières / résonne par moments le pilon de ma grand-mère cuisinière l'onde de son timbre court sous mes pas"

    Affiche-Lire-en-mai.jpg

     

    Nous présenterons nos livres au Salon de Nyons (Drôme) Lire en mai le samedi 11 mai et en particulier "Des cerises en hiver" et "Le sourire de l'absente" parus à l'automne.

    De nouveaux articles sont parus sur le site de Maif Magazine : http://www.maif.fr/livres


    Le sourire de l'absente d'André Cohen Aknin

    L’histoire qui se dévoile, au fil de textes brefs d’une grande force poétique, est celle de deux enfants dans le départ précipité de l’Algérie avec leur famille, et dans l’avenir de cette fuite… Lecteur, imaginez que, vous promenant sur un rivage de la Méditerranée, vous découvriez soudain une valise échouée là. Une valise en carton comme on n’en fait plus. Curieux à la fois de l’objet et de son contenu, vous l’ouvrez, et là, surprise ! De vieux papiers s’y trouvent… Intrigués, vous déchiffrez : des mots comme pris sur le vif, arrachés du cœur, surgissent. Alors, vous comprenez qu’on ne saurait pas grand-chose des gens de la Méditerranée, de tradition orale, tels Ulysse, si Homère ne l’avait conté. Lecteur, si André Cohen Aknin vous livre sa valise, c’est parce qu’Homère, c’est vous. (Extrait - Marie-France Moyns)

    Des cerises en hiver de Geneviève Briot

    Geneviève Briot nous livre trois destins de femmes, à partir de celui de l’ascendante Roberte, (Marguerite est son second prénom et c'est celui qui incarne ses désirs les plus profonds). Jeanne est-elle fille de Roberte, ou de Marguerite ? « La liberté est le rêve de soi. Chacun reçoit le sien en héritage venu de contrées mystérieuses », nous souffle l’auteure… La jeune Angela se questionne : « ma propre révolte s’est-elle nourrie de la résignation de celles qui m’ont précédée ? ».

    Geneviève Briot met en mots les contradictions et ambivalences  plus ou moins conscientes des femmes, filles de leur mère, petites filles de leurs grand-mères. Femmes d’hier dont les rêves contrariés sont aussi le terreau dans lequel poussent les fleurs de la liberté des femmes d’aujourd’hui. (Extrait - Marie-France Moyns)

  • Week-end Poésie à Romans

    Samedi 30 mars à 20h30, Théâtre Jean Vilar à Romans.

    André donnera des extraits de "le sourire de l'absente" en contrepoint  de "Swingalam", chansons jazzy du groupe : Claudine Serme, Thomas Boulanger et Jacques Serme, dans le cadre de Week-end en poésie, organisé par "La Courte Echelle". Egalement, en première partie du programme, "L'émailleur de mots", texte de Denis Donger et jeu d'Alin Curtet.

    Renseignement La courte Echelle : 04 75 02 20 76 - Tarif 10 €

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