- Auteur : André Cohen Aknin
- Éditeur : L'Harmattan
- Année : 2006
- Oran. La guerre est entrée dans la ville.
Au long d'une semaine de mars, le trouble qui agite les esprits devient tourmente. Les habitants du quartier juif sont particulièrement désorientés : devront-ils quitter cette terre d'Algérie où les traditions juives et berbères se sont côtoyées, mêlées depuis si longtemps ?
Mais la vie continue. Les enfants jouent.
Il y a Haïm, son quotidien, sa famille, sa rue, son école. Le garçonnet subit les événements au milieu de ses joies, de ses envies et soucis d'enfant. Son rêve ? Partir en tournée avec son père dans les montagnes et les villages du sud oranais.
Il y a son copain José, le petit polio, immobilisé sur son fauteuil qui se désole parce que sa mère est du genre à porter tous les malheurs. "Au lieu de nous punir, Dieu ferait bien de nous inviter à manger un couscous à sa table !" Il envie Haïm et sa bande : "Où vont-ils ? Sur les terrasses, les pentes du Front de mer ou alors il y a une bagarre qui se prépare."
"Pour l'instant, dit Mr Chétrit le voisin, ils jouent à la guerre, la fausse, bien entendu, pendant que les hommes, eux, jouent à la vraie. Le monde basculera le jour où ce sera la même."
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AVIS DE LECTEURS
"Un ouvrage passionnant de sensibilité et d'érudition ; j'ai beaucoup appris sur la vie quotidienne à Oran dans les années cinquante ; bravo…"
Benjamin Stora, historien.
"À découvrir absolument ! Très beau livre, belle écriture, personnages touchants, la ville d'Oran décrite de façon surprenante. Une histoire d'enfants dans la guerre d'Algérie qui les rattrape… Y a-t-il une suite prévue ? Merci pour ce bon moment (je l'ai avalé en trois heures)"
M.B un lecteur FNAC en ligne
"Bouquin lu en deux jours. Il réclame une suite ; on a besoin de savoir ce que ces personnages sont devenus. Cette guerre représente toutes les guerres ; ces enfants, ceux d'aujourd'hui. Un côté enjoué et sérieux. le lien entre les communautés, une allusion à ce qui se passe aujourd'hui. Même si un livre chasse l'autre, et j'en lis beaucoup, celui-ci reste dans la tête."
Guy, bibliothécaire.
"J'entends les rires des gamins, la voix des femmes, des hommes, l'odeur des maisons, des rues, l'ambiance, je sens le goût des gâteaux (même cassés). Je vois la vie à travers ce roman comme une initiation au voyage au pays de l'enfance.
Cathline
"Je l'ai lu comme on mange une pastèque : lentement, en me faisant interrompre cent fois pendant que j'en croquais les grains… j'ai pleuré, j'ai ri… "
Dalila
La lèvre du vent
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