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Geneviève Briot

  • "La forêt habite ma chambre”

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    VIENT DE PARAÎTRE

    "La forêt habite ma chambre” de Geneviève Briot

    Avec sa poésie, Geneviève Briot froisse le temps et trace un chemin à la rencontre d'êtres proches et lointains, en osmose avec la nature et nos origines. La sève coule dans ses veines. Elle puise dans son enfance lorraine : "Mon village est sur ma peau / Je suis son tambour." La Drôme où elle vit est une autre source d'inspiration. 
    On entend une musique intérieure qui se décline en quatre mouvements : J'écoute la source - Une lumière mirabelle - Le souffle de la parole - Au clair de ma page.

    Les Editions Marsa accompagnent Geneviève Briot depuis son roman “L’appel du sud” et des récits “Un livre à la mer” sur l’Algérie et le Sahara.

    "Une poésie sobre et sensible, à fleur de vie". Jean-Pierre Siméon, poète.

    "Il y a des phrases magiques qui émettent un écho sourd et vibrant en moi… La lire me procure une grande paix intérieure." Pascal Delalée, musicien

    "Un recueil qui embrasse l'intime et l'universel, l'attention au monde, les liens tissés." Valérie Martin Montarien, autrice

    Editions Marsa Publications
    Collection "Poésie sur tous les fronts”
    dirigée par Christian Viguié
    https://revue-a.fr/
    ISBN : 978-2-494652-27-9

  • Des amandiers

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    Des amandiers sur le chemin

    Mes pas au jour le jour

    Appel d'un oiseau

    Geneviève Briot

  • Soirée Alain Borne et Caroline Thivel

    Chers tous,
    Nous vous invitons à notre prochaine lecture de la poésie d'Alain Borne

    “De l’autre côté du miroir”

    En quête d’amour, Alain Borne savait la fêlure qui était en lui, que nous avons tous. 
    Seule la poésie lui permettait d’avoir les yeux ouverts, de l’autre côté du miroir.

    À la Médiathèque de Montélimar 
    le 14 novembre à 18h

    L’accès est libre
    Nous serions ravis de vous y retrouver.

    Vous savez notre attachement pour le poète Alain Borne. Nous donnons ses textes depuis le début des années 80. Nous nous appelions alors Toujours & Jamais. Il y eut le cheminement de Geneviève avec Paul Vincensini, qui a été l’ami du poète, une exposition, une émission de radio, des lectures ensemble, parfois musicales 1998, 2000, 2015. Il y a aussi le compagnonnage avec la Médiathèque de Montélimar. Avec cette lecture nous renouvelons notre approche du poète. Le livre de Caroline Thivel « La fille de l’autre », paru aux Editions Plon, en a été le déclencheur. 

    Les Colporteurs-liseurs Geneviève Briot et André Cohen Aknin
    et l'association Bleu 31

    Nous vous invitons ensuite à la Librairie Baume à 19h pour rencontrer Caroline Thivel qui a découvert tardivement sa filiation avec le poète. Nous assistons à sa quête du père, à ses doutes et à son besoin de tirer ses origines au clair. Son livre nous tient en haleine.

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  • Poésie-musique au jardin

     

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    Le dimanche 4 juillet 2023, chez Anne-Marie et Philippe à Grillon dans la Drôme, les amis se rassemblaient pour écouter un quatuor de saxophones d’abord.
    Puis ce fut le tour du duo M'Diam de Dominique et Laure, avec la participation de Geneviève pour un programme de poésies, chansons et musiques, à partir d’Un caillou qui pense oiseau, un recueil de G.Briot : 
    “Le cri de la chouette
    lueur coulée dans le noir
    rivière autour de mon cou
    Souviens-toi que tu es lumière
    et que tu retourneras à la lumière”
    Ce fut un moment de convivialité et de partage.

  • "Écrire est un caillou qui veille" par le duo M'Diam à Lascours

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    Dominique Divrechy et Laure de Matharel ont composé une lecture musicale à partir de cette phrase du recueil "Un caillou qui pense oiseau" de Geneviève Briot.
    M'Diam veut dire en langue peule "eau". Diam seul veut dire "paix".
    Elles ont donné ce récital dans mon salon le 13 mai 2023 devant une vingtaine de personnes en présence de l'auteure. 
    La kora de Laure égrenait ses gouttes de musique pour accompagner Dominique à la voix parlée ou chantée.
    Elles avaient choisi d'élargir l'univers poétique de "Un caillou qui pense oiseau" avec des textes d'autres poètes, Christian Bobin, Monique Domergue, Andrée Chedid, Hélène Cadou, Gaëlle Josse, Alain Borne, François Cheng. Des chansons d'Anne Sylvestre et de Michel Legrand entraient en résonance. Le waterphone de Laure prolongeait l'écoute sur des ondes aquatiques. 
    Toutes deux ont souvenir de l'Afrique où elles ont vécu ; venues de son enfance là-bas, Dominique a improvisé des mélopées qui ont fasciné l'auditoire.
    Geneviève Briot participait à la lecture. Dans le poème L'orée du bois, elle parle d'ourler sa vie côté forêt / de se tenir à la lisière d'une nature indomptée.
    Un moment magique, une bouffée d'air pur, diront les spectateurs émus, au cours de l'apéritif qui a suivi.
    Naïs

  • Ecrire est un caillou qui veille

    Le samedi 4 mars 2023, Dominique Divrechy a donné, à l'atelier du Chouchalout, une lecture musicale "Ecrire est un caillou qui veille", qu'elle a composée avec Laure de Matharel à partir de poèmes de "Un caillou qui pense oiseau", de Geneviève Briot. Chants, rythmes et textes d'autres poètes dont Monique Domergue. Dominique à la voix et Laure à la kora et au waterphone.

    Monique Domergue et Geneviève Briot se sont jointes à elles dans la lecture.

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  • Renoncement

    Créer et préparer cette rencontre "Juifs d'Algérie, une mémoire qui (en)chante" a été une joie, une joie de travailler avec Michel Wilson et l'association Coup de Soleil.

    Une joie de plonger dans la poésie d'une "Algérie plurielle" dont parle Kamel Daoud. Etre juif d'Algérie, c'est parler d'une terre, de ses habitants, de sa culture, ses coutumes, ses rites, ses langues, ses chants, sa musique et du lien avec ceux qu'ils côtoient. Eviter l'enfermement. La richesse de l'un est la richesse de l'autre. Aller "au-delà de la haine", nous dit le poète Souhel Did. Il ajoute :
    "S’aimer dans le creux de la différence,
    ça doit être l’horizon sous lequel il faut survivre.
    Même à notre insu.
    A l'insu de la différence."

    La joie des auteurs de travailler ensemble. Marie-Claude, Simone et Geneviève ont construit une lecture croisée de leurs livres, à l'écoute l'une de l'autre, se mettant en jeu, elles-mêmes.
    Les auteurs mettent leur vie sur la table, leur histoire, leur histoire traumatique aussi, qui n'est pas faite que d'exils, mais aussi de "dévastation" et de "disparition". Ils ont besoin d'un accueil de la parole et d'une écoute.
    Nous vous renvoyons à nos livres. 
    "L'enfant qui se taisait", de Marie-Claude Akiba Egry, Editions Gallimard
    "Voile blanche sur fond d'écran" de Simone Molina, Editions La tête à l'envers
    "Un livre à la mer" de Geneviève Briot, Editions Marsa
    "Un lit dans l'océan" de André Cohen Aknin, Editions Parole

    J'ai préparé de mon côté une lecture de mon roman en faisant émerger l'importance de la nourriture chez les juifs d'Algérie. Histoire de mettre en appétit. Je l'ai pensée avec de la musique.
    Ma mère est l'une de ces femmes juives d'Algérie qui parlent, écrivent avec leur cuisine d’où s’élève le parfum des épices. Chaque plat est une page sur laquelle s’inscrit une prière. Sous ses mains, les grains de semoule parlent du désert, des chamelles, du quartier, des cris des enfants et du joueur de flûte sous un ciel étoilé.

    Joie encore de construire la première lecture avec les colporteurs-liseurs Naïs et Juan, comme un chant du matin et de rythmer la journée par des ponctuations poétiques au gré des interventions.

    Puis il y a eu la polémique autour de la Mairie de Lyon. Les interrogations, la peur de l'amalgame, ai-je écrit dans mon mail de samedi dernier. Dimanche, les réponses nous ont redonné force. Nous nous sommes remis au travail : répétitions, achat des billets de trains, recueils…

    Cependant les incertitudes et les tensions persistent. Lundi soir, on ne peut écarter des "risques" de troubles. Comment nous, auteurs et colporteurs-liseurs, pourrons-nous lire dans cette tension et comment pourrons-nous faire face à une hostilité ? La parole intime a besoin de quiétude et ne se dit pas sous un ciel menaçant. Nous nous sentons prisonniers dans quelque chose qui nous dépasse.

    Les réactions des adhérents de Coup de soleil résonnent de leurs engagements. Le nôtre, pour cette rencontre, a été dans le choix de l'écriture. Sans doute, étions-nous dans un monde un peu différent, créatif et indompté.

    Faire une lecture publique est toujours une joie, celle de dire les poètes qui nous font vivre, de partager une parole née des profondeurs de l'être. 

    Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous renonçons.

    André Cohen Aknin et Geneviève Briot (en accord avec l'équipe) 
    Le 1 février 2023 

  • Juifs d'Algérie, une mémoire qui (en)chante

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    Nous sommes en lien avec Michel WILSON Vice-président de Association Coup de Soleil en Auvergne/Rhône-Alpes qui poursuit son exploration des mémoires autour de l’Algérie. 
    Nous proposons une rencontre qui entremêle culture, histoire, témoignages, gastronomie.

    JUIFS D’ALGÉRIE, UNE MÉMOIRE QUI ‘EN)CHANTE

    Elle aura lieu les 1er et 2 février 2023

    Sous la présidence d’honneur de Grégory DOUCET, Maire de Lyon, en présence de Florence DELAUNAY, adjointe au Maire.

    Les Juifs sont depuis deux mille ans l’une des composantes de l’Algérie.
Leurs liens avec cette terre et ses habitants sont indéfectibles.
 Cette rencontre fera découvrir des aspects de leur univers, leur histoire, leur diversité, leurs richesses
culturelles, leurs traditions, leurs cuisines, leur contribution à maintenir vivante la musique arabo-andalouse, leur ouverture au monde…
 Une fierté retrouvée.

    MERCREDI 1 FÉVRIER -
 Cinéma Opéra 6 rue Joseph Serlin -  69001 Lyon

     19 h Le port des amours, de Jacqueline Gozland,
 film sur Reinette l’Oranaise. Suivi d’un débat

    JEUDI 2 FÉVRIER –
 Hôtel de Ville de Lyon
    - 9h30 – 9h45 : Textes poétiques dits par les Colporteurs-liseurs.

         Ils ponctueront la journée de courtes lectures
    - 9h45 – 10h15 : Karima DIRÈCHE, Histoire des juifs d’Algérie.
    - 10h15 – 10h45 : DÉBAT ET TÉMOIGNAGES
    - 10h45 – 11h05 : CONCERT du répertoire judéo arabe par Nacer Hamzaoui et Siham

    - 11h05 – 11h 50 : André COHEN AKNIN, « Un lit dans l’océan », roman

    - 11h50 – 12h05 : Ryma PROST-ROMAND cheffe du restaurant Mama Trøtter La cuisine d’Afrique du nord

    - Repas (sur inscription)


    - 13h30 – 14h30 : Trois écritures de femmes
Lecture croisée d’extraits de leurs livres, ainsi que de leurs poèmes par :
 Geneviève BRIOT, « Un livre à la mer”, récit
 - Marie-Claude AKIBA EGRY, «L’enfant qui se taisait”, récit 
- Simone MOLINA, « Voile blanche sur fond d’écran », poésie

    - 14h30 : Films documentaires
 de Yves BENITAH, extraits de la captation de Moh et les petites morts
 - Ferhat MOUHALI, "Un retour à Constantine"

    - 15h30 – 16h : ECHANGE

    - 16h – 16h30 : Pierre-Jean LE FOLL LUCIANI Historien
« Les juifs algériens dans la lutte anticoloniale, trajectoires dissidentes ».

    - 16h30 – 17h15 : DÉBAT ET TÉMOIGNAGES

    - 17h15 : CONCERT du répertoire judéo arabe par Nacer et Siham

    Les colporteurs-liseurs : G.Briot, A. Cohen Aknin, Naïs, J-A Martinez Carrion,


    INSCRIPTIONS: une inscription à cette manifestation (gratuite) est nécessaire. Pour s’inscrire au repas le versement d’une somme de 12€ est demandée via Hello

    https://www.helloasso.com/associations/coup-de-soleil-en-rhone-alpes/evenements/juifs-d-algerie-une-memoire-qui-en-chante

    INFOS :
    06 79 47 04 52

    livres 2 février 23.png

     

  • Libertexte, librairie associative à Marsanne (Drôme)

    Est-ce une caverne aux yeux bleus ? Une tour de Babel ? Un bonheur-du-jour ?
    Devant la porte, des livres disséminés comme des cailloux de petit Poucet indiquent le chemin vers une maison-forêt où l'on se perd. Des senteurs d'encre et de papier vous envahissent et les yeux hésitent à se poser. Les mots des titres s'accrochent aux cheveux, tatouent l'intérieur de la peau. Cela peut faire peur. On risque l'envoûtement.
    Bien des librairies ont ce pouvoir hypnotique. Mais ici on échappe à la tyrannie du "vient de paraître", l'écume de la littérature. 
    Papiers jaunis, couvertures vieillies sont les rides des livres. On se sent en visite chez ses arrière-grands-parents, chez des aïeux qui parlent doucement, pour qui il faut tendre l'oreille. 
    Allons ! Je plonge dans la vague poésie sans savoir ce que je vais rapporter des fonds marins. Je cueille une revue "Poésie 88" et les mots de Pierre Seghers s'offrent à moi. Il dit que la poésie ne fait pas partie de la littérature :
    Autre est la poésie… Elle n'entre pas dans le labyrinthe avec l'ambition, la volonté de marquer son couloir. Un lien déraisonnable la lie aux mots, à la musique, aux parfums. Elle n'a pour ordre que celui de la vie. Un chant profond,… un pouvoir singulier, celui de l'évidence, celui de l'existence…
    Pierre Seghers a consacré sa vie à la poésie. Il l'a éditée, en créant en particulier la collection "Poètes d'aujourd'hui". Un léger bateau qui part pour l'aventure, a commenté Colette Seghers à cette époque, en 1944. Cette collection a permis de faire connaître les plus grands poètes : Paul Eluard, Guillevic, Henri Michaux, Marcel Béalu, Pablo Neruda etc. 
Dans la même revue, André Velter écrit : Pierre Seghers avait le ferveur communicative, l'amitié enracinée et le regard toujours ébloui par une merveille nouvelle. Dans l'âme, il était sourcier ; il suivait d'instinct tous les chants souterrains : ceux qui allaient surgir torrents, comme ceux qui resteraient murmures… Il avait le sang hanté par toutes les voix du monde et savait combien la poésie est l'accès le plus soudain à la citoyenneté universelle.

    J'ai poursuivi ma promenade dans les ruelles des livres au rez-de-chaussée et au premier étage, en m'attardant çà et là, mais j'étais déjà comblée par la revue qui m'avait choisie. Car n'en doutez pas, c'est le livre qui choisit son lecteur.

    Geneviève