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Actualité - Page 2

  • Ecrire est un caillou qui veille

    Le samedi 4 mars 2023, Dominique Divrechy a donné, à l'atelier du Chouchalout, une lecture musicale "Ecrire est un caillou qui veille", qu'elle a composée avec Laure de Matharel à partir de poèmes de "Un caillou qui pense oiseau", de Geneviève Briot. Chants, rythmes et textes d'autres poètes dont Monique Domergue. Dominique à la voix et Laure à la kora et au waterphone.

    Monique Domergue et Geneviève Briot se sont jointes à elles dans la lecture.

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  • Juifs d'Algérie, une mémoire qui (en)chante

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    Nous sommes en lien avec Michel WILSON Vice-président de Association Coup de Soleil en Auvergne/Rhône-Alpes qui poursuit son exploration des mémoires autour de l’Algérie. 
    Nous proposons une rencontre qui entremêle culture, histoire, témoignages, gastronomie.

    JUIFS D’ALGÉRIE, UNE MÉMOIRE QUI ‘EN)CHANTE

    Elle aura lieu les 1er et 2 février 2023

    Sous la présidence d’honneur de Grégory DOUCET, Maire de Lyon, en présence de Florence DELAUNAY, adjointe au Maire.

    Les Juifs sont depuis deux mille ans l’une des composantes de l’Algérie.
Leurs liens avec cette terre et ses habitants sont indéfectibles.
 Cette rencontre fera découvrir des aspects de leur univers, leur histoire, leur diversité, leurs richesses
culturelles, leurs traditions, leurs cuisines, leur contribution à maintenir vivante la musique arabo-andalouse, leur ouverture au monde…
 Une fierté retrouvée.

    MERCREDI 1 FÉVRIER -
 Cinéma Opéra 6 rue Joseph Serlin -  69001 Lyon

     19 h Le port des amours, de Jacqueline Gozland,
 film sur Reinette l’Oranaise. Suivi d’un débat

    JEUDI 2 FÉVRIER –
 Hôtel de Ville de Lyon
    - 9h30 – 9h45 : Textes poétiques dits par les Colporteurs-liseurs.

         Ils ponctueront la journée de courtes lectures
    - 9h45 – 10h15 : Karima DIRÈCHE, Histoire des juifs d’Algérie.
    - 10h15 – 10h45 : DÉBAT ET TÉMOIGNAGES
    - 10h45 – 11h05 : CONCERT du répertoire judéo arabe par Nacer Hamzaoui et Siham

    - 11h05 – 11h 50 : André COHEN AKNIN, « Un lit dans l’océan », roman

    - 11h50 – 12h05 : Ryma PROST-ROMAND cheffe du restaurant Mama Trøtter La cuisine d’Afrique du nord

    - Repas (sur inscription)


    - 13h30 – 14h30 : Trois écritures de femmes
Lecture croisée d’extraits de leurs livres, ainsi que de leurs poèmes par :
 Geneviève BRIOT, « Un livre à la mer”, récit
 - Marie-Claude AKIBA EGRY, «L’enfant qui se taisait”, récit 
- Simone MOLINA, « Voile blanche sur fond d’écran », poésie

    - 14h30 : Films documentaires
 de Yves BENITAH, extraits de la captation de Moh et les petites morts
 - Ferhat MOUHALI, "Un retour à Constantine"

    - 15h30 – 16h : ECHANGE

    - 16h – 16h30 : Pierre-Jean LE FOLL LUCIANI Historien
« Les juifs algériens dans la lutte anticoloniale, trajectoires dissidentes ».

    - 16h30 – 17h15 : DÉBAT ET TÉMOIGNAGES

    - 17h15 : CONCERT du répertoire judéo arabe par Nacer et Siham

    Les colporteurs-liseurs : G.Briot, A. Cohen Aknin, Naïs, J-A Martinez Carrion,


    INSCRIPTIONS: une inscription à cette manifestation (gratuite) est nécessaire. Pour s’inscrire au repas le versement d’une somme de 12€ est demandée via Hello

    https://www.helloasso.com/associations/coup-de-soleil-en-rhone-alpes/evenements/juifs-d-algerie-une-memoire-qui-en-chante

    INFOS :
    06 79 47 04 52

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  • Rencontre lecture à Montpellier

    Je présenterai mon roman "Un lit dans l’océan” et en lirai des extraits.

    Le samedi 10 décembre 2022 à 14h30

    au Carré Rondelet Théâtre
          14 rue de Belfort, Montpellier, 34000, France

    Rencontre lecture organisée par 

    l’Association COUP DE SOLEIL Languedoc Roussillon.
    https://coupdesoleil.net/categorie/languedoc-roussillon/

    et l’AMJHJ, Association Montpelliéraine pour un Judaïsme Humaniste et Laïque
    https://amjhl.eu/

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    Un lit dans l'océan, roman
    Editions Parole, 2021
    Collection "Regard d'homme"

    Cela commence par la préparation de la loubia, une soupe aux parfums d'enfance. Une manière pour un fils de se rapprocher de sa mère, une vieille femme juive d'Algérie atteinte par la maladie d'Alzheimer. Démuni par les silences, les phrases éclatées, les mots qui se délitent, il tente cependant de la rejoindre dans son univers fantomatique. Apparaissent alors des saveurs de cuisine, des notes de musique arabo-andalouse, des pleurs, des rires…

    Toute vie même en délitement est source de créativité, dit-il.
    Ce livre est un roman d’amour. 

    Ce livre a été sélectionné pour le Prix Lettres Frontière 2022 
    et pour le Prix Coup de Cœur - Coup de Soleil 2022-2023

  • Libertexte, librairie associative à Marsanne (Drôme)

    Est-ce une caverne aux yeux bleus ? Une tour de Babel ? Un bonheur-du-jour ?
    Devant la porte, des livres disséminés comme des cailloux de petit Poucet indiquent le chemin vers une maison-forêt où l'on se perd. Des senteurs d'encre et de papier vous envahissent et les yeux hésitent à se poser. Les mots des titres s'accrochent aux cheveux, tatouent l'intérieur de la peau. Cela peut faire peur. On risque l'envoûtement.
    Bien des librairies ont ce pouvoir hypnotique. Mais ici on échappe à la tyrannie du "vient de paraître", l'écume de la littérature. 
    Papiers jaunis, couvertures vieillies sont les rides des livres. On se sent en visite chez ses arrière-grands-parents, chez des aïeux qui parlent doucement, pour qui il faut tendre l'oreille. 
    Allons ! Je plonge dans la vague poésie sans savoir ce que je vais rapporter des fonds marins. Je cueille une revue "Poésie 88" et les mots de Pierre Seghers s'offrent à moi. Il dit que la poésie ne fait pas partie de la littérature :
    Autre est la poésie… Elle n'entre pas dans le labyrinthe avec l'ambition, la volonté de marquer son couloir. Un lien déraisonnable la lie aux mots, à la musique, aux parfums. Elle n'a pour ordre que celui de la vie. Un chant profond,… un pouvoir singulier, celui de l'évidence, celui de l'existence…
    Pierre Seghers a consacré sa vie à la poésie. Il l'a éditée, en créant en particulier la collection "Poètes d'aujourd'hui". Un léger bateau qui part pour l'aventure, a commenté Colette Seghers à cette époque, en 1944. Cette collection a permis de faire connaître les plus grands poètes : Paul Eluard, Guillevic, Henri Michaux, Marcel Béalu, Pablo Neruda etc. 
Dans la même revue, André Velter écrit : Pierre Seghers avait le ferveur communicative, l'amitié enracinée et le regard toujours ébloui par une merveille nouvelle. Dans l'âme, il était sourcier ; il suivait d'instinct tous les chants souterrains : ceux qui allaient surgir torrents, comme ceux qui resteraient murmures… Il avait le sang hanté par toutes les voix du monde et savait combien la poésie est l'accès le plus soudain à la citoyenneté universelle.

    J'ai poursuivi ma promenade dans les ruelles des livres au rez-de-chaussée et au premier étage, en m'attardant çà et là, mais j'étais déjà comblée par la revue qui m'avait choisie. Car n'en doutez pas, c'est le livre qui choisit son lecteur.

    Geneviève

  • Chemin faisant - Balade poétique à Condillac

    En ces temps troublés par la guerre en Ukraine, par les tempêtes qui secouent la planète, des petites joies se faufilent dans les villages et sur les chemins de campagne.
    Geneviève et André, les colporteurs-liseurs, ont été sollicités par la médiathèque de Montélimar dans le cadre de Itinérance(s) ; à eux, se sont greffés d'autres liseurs : Naïs, Juan-Antonio et deux jeunes musiciens, Esteban saxophoniste et Maïa violoncelliste. Une équipe pour faire entendre poésie d'ici et d'ailleurs.
    Une trentaine de promeneurs s'étaient rassemblés autour d'eux ce samedi 30 avril.
     
    Revenir à la source, aux sources de la Layne à Condillac qui eurent leur moment de prestige quand elles étaient autrefois exploitées.
    J'écoute le murmure des sources, dit Naïs, des mots extraits d'un recueil Un caillou qui pense oiseau. Et ils sont là les oiseaux dans les branches qui s'agitent sous la brise. Se disent alors des mots sur l'importance de l'eau d'un poème touareg.
    Il y a presque toujours dans les lectures des colporteurs-liseurs des textes teintés d'humour du poète ardéchois Paul Vincensini qu'ils ont connu :
    Moi j'ai toujours peur du vent 
    Me voici 
    Mes poches 
    Bourrées de cailloux
    Pour rester avec vous
    Ne pas m'envoler dans les arbres
     
    On grimpe alors sur la colline, tandis que des interrogations de Guillevic ponctuent la grimpette :
    La force de qui / La force de quoi / Rêvez-vous d'avoir / Et c'est pour quoi faire ?
    Christine de la mairie de Condillac se lance et pose une question de Michel de Maulpoix : À qui, à quoi as-tu donné ton temps ? 
    Le groupe manifeste le plaisir de l'échange, du printemps, du partage.
    Esteban sur son saxophone élève aussi sa question musicale, libre d'interprétation. Ses notes de cuivre accompagnent certains textes et illuminent l'instant. Sa sonorité sait devenir murmure pour doubler la voix d'André qui conte comment il est né de ses voyages : route route route soixante fois route je suis né d'elle.
    Le poème Les exilés rappelle les dures épreuves des déracinés dans le monde et la nécessité de les accueillir. Ils viennent à notre rencontre, dit le poème de Geneviève.
    Arrive le texte de Jean Louis Novert Nous sommes d'une longue marche. Jacky le maire de Condillac nous conte  l'histoire du château qu'on aperçoit environné par la forêt.
    Avec un texte de Natyot, Naïs parle de déplacer les montagnes.
    Tel est le pouvoir de la poésie, éveiller en nous l'essence des choses et nous donner la force d'agir. La meilleure impulsion ne serait-elle pas celle de l'amour ? Alors on entend les mots d'Alain Borne, poète montilien : Le monde est nu, je voudrais le vêtir d'un poème d'amour comme la page blanche.
    Les voix mêlées de Geneviève et André disent : Il y aura ceux qui s'aiment de Andrée Chedid.
    À la fin du parcours, c'est Maïa avec son violoncelle qui accueille les marcheurs. Elle accompagne Juan-Antonio qui dit en français et en espagnol un poème de Pablo Neruda sur Federico Garcia Lorca.
    Le spectacle nomade se clôt sur une phrase : L'espace est libre et les jeunes musiciens en harmonie l'expriment à leur façon. Ils nous enchantent avec un dernier morceau, La toccata de Girolami Frescobaldi. 

    Geneviève et André

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  • Balade poétique à Savasse, le 26 mars - Itinérance(s)

    Avec André et Geneviève, les Colporteurs- liseurs et une cinquantaine de marcheurs
     
    Sur la colline, sous les remparts, les poèmes des livres prennent voix. Des poètes d'aujourd'hui et d'autrefois, d'ici et d'ailleurs, africains, amérindiens, revivent dans les rues, près des églises, s'envolent avec les oiseaux dans la plaine.
    Les poèmes se mettent à battre dans les corps des marcheurs et dans les pierres.
    L'invisible enlace le visible.
    Un élan de partage nous unit.
    Bouquet de ferveur.
    La vigne des anciens toujours vivace fait couler les meilleurs cépages dans la voix de Claude, un participant.
    Nous marchons dans le manteau du printemps, prêts à faire éclore nos désirs secrets.
     
    Quand tu es mal à l'aise 
    dans ton cœur
    va marcher
    dit l'Amérindien Ted D. Palmanteer
     
    Écoute plus souvent
    Les choses que les êtres
    La voix du feu s'entend
    Entends la voix de l'eau
    Écoute dans le vent
    Le buisson en sanglot :
    c'est le souffle des ancêtres
    dit L'Africain Birango Diop
     
    Le monde est nu, je voudrais le vêtir d'un poème d'amour comme la page blanche,
    dit le Montilien Alain Borne

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  • Agenda Lectures Rencontres

    • 25 février - Librairie Les Cordeliers à Romans-sur-Isère - 19h 
    Rencontre lecture "Un lit dans l'océan" par André
     
    •  11 mars - Médiathèque de Montélimar Agglomération - 18h
    Lecture sur scène - Rencontre "Un lit dans l'océan" par André 
     
    • 26 Mars - Savasse - 14h
    Balade poétique "Chemin faisant", par André, Geneviève et Naïs
     
    • 31 mars - Librairie L'étincelle à Valence - 19h
    Rencontre lecture "Un lit dans l'océan" par André
     
    • 9 avril  - Librairie Le Baz’Art des Mots à Hauterives - 19h30
    Rencontre lecture "Un lit dans l'océan" par André & "D'azur et de feu" par Geneviève
     
    • 30 avril - Condillac - 14h
    Balade poétique "Chemin faisant", par André, Geneviève et Naïs
     
     
    CHEMIN FAISANT, balade poétique
    Par les colporteurs-liseurs André Cohen Aknin, Geneviève Briot et Naïs
    Marcher dans un village, voir un papillon virevolter, des pierres danser, un enfant rire. Entendre les poèmes résonner entre terres et langues et chevaucher le vent vers un autre angle du ciel.
     
    UN LIT DANS L'OCEAN, roman
    de André Cohen Aknin, Edition Parole, Coll. Regard d'homme. 2021
    Cela commence par la préparation de la loubia, une soupe aux parfums d'enfance. Une manière pour un fils de se rapprocher de sa mère, une vieille femme juive d'Algérie atteinte par la maladie d'Alzheimer. Démuni par les silences, les phrases éclatées, les mots qui se délitent, il tente cependant de la rejoindre dans son univers fantomatique. Apparaissent alors des saveurs de cuisine, des notes de musique arabo-andalouse, des pleurs, des rires…
    Toute vie même en délitement est source de créativité, dit-il.
    Ce livre est un roman d’amour.
     
    D'AZUR ET DE FEU, sept visages de Josette Duc, récit
    de Geneviève Briot. 2020 Bleu 31
    Sur un chemin poétique, Josette Duc danse, chante, parcourt le monde, poussée par une curiosité insatiable, par son "goût des autres". Le cœur sur la main et en quête de spiritualité, elle trace un chemin original. 

  • Lecture au Chouchalout

    Poé-ponctuation n° 3, de Geneviève Briot

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    Un cailllou qui pense oiseau

    a invité D'azur et de feu

    et les sept visages de Josette Duc

    La poésie n'a ni rimes ni tête

    n'a pas de masques, pas de virus

    elle s'est respirée au cœur à cœur

    Lecture par Geneviève au Chouchalout, aux Pilles près de Nyons le 4 décembre 2021, chez Dominique Divrechy

  • Rendez-vous au Casino Venier

    Mon article sur Casino Venier Veniseun livre écrit sous la direction de Marie-Christine Jamet, chez Serge Safran éditeur, 2021

     

    est paru dans la revue QUINZAINES (Lettres, Arts et idées), n° 1240, de novembre 2021

    Le livre est beau, d'un noir secret. Sur la couverture, un cercle éclairé, comme si nous regardions à travers un judas : décor, masques, chapeau, éventail suggèrent le XVIIIème à Venise. Glissons un œil dans ce judas pour y surprendre ce qui se cache là…
     
    André