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Geneviève Briot - Page 4

  • Josette Duc, une grande dame de cœur

    J'écris actuellement un texte sur la vie de Josette Duc, intitulé "D'azur et de feu. 

    Sur internet ou dans des livres, on parle d'elle en évoquant la vie d'Alexandre Marius Jacob. Avec son mari Robert Passas, ils furent de grands amis de "l'honnête cambrioleur". Qu'elle vécût un amour exceptionnel avec lui est une chose importante. Mais elle est beaucoup plus que cela. Femme de désir, de passion, femme libre par-dessus tout.

    J'ai eu la chance de croiser son chemin.

    En 2017, j'ai écrit un poème pour ses 90 ans afin de célébrer sa vitalité, ses enthousiasmes, sa curiosité tous azimuts. Je ne savais pas encore que j'écrirais l'histoire de sa vie.

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    Je la savais gourmande de vie, sans peur et sans reproche. À travers ses écrits, elle nous donnait à voir des personnes hors du commun qu'elle avait connus, aimés d'amour ou d'amitié, avec lesquels elle avait cheminé. Sa vie à elle transparaissait seulement en filigrane. Je pressentais que son éthique était du plus grand intérêt. Elle a accepté de me livrer une part plus personnelle lors d'entretiens tout au long de l'année 2018.

    Après une vie de voyages, de découvertes, Josette, femme généreuse, grande amoureuse, nous quittait, prenait le grand large le 14 janvier 2019. Elle que le psychanalyste Pierre Solié appelait "la fille d'Isis", peut-être parce qu'elle avait le désir de rassembler ce qui était séparé, nous révèle une spiritualité hors des religions instituées. 

    La mort pour elle, ainsi que le dit Rabidranath Tagore "n'est pas pas éteindre la lumière, c'est éteindre une lampe parce que l'aube arrive".

    Dans ce récit, je ne veux pas la célébrer - elle n'aurait pas aimé cela - mais je voudrais témoigner sur sa vie, sur ce qu'elle m'a confié, sachant que ce serait transmis.

    Geneviève Briot

  • Chemins croisés

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    Geneviève Briot, auteure 
    André Cohen Aknin, auteur
    Laurence Frey, pianiste
    Franck Giraud, Clarinettiste
     
    Deux auteurs de la Drôme des Collines et deux musiciens donnent un récital de "poésie musique".
    Geneviève et André vivent ensemble à Geyssans, ils écrivent du théâtre, de la poésie, des romans. Lui est un gars du sud, elle est une fille du nord. Elle aime le café italien, il préfère le café américain. Au bureau, il met son bonnet d’écriture, elle met ses chaussettes "littérature". Ils parlent des poètes qui sont à la source de leur écriture, ils vous invitent dans leurs univers traversés par des éclats de musiques et de voix.   
    Laurence et Franck, dans leurs jeux de langage et de musique, leurs glissements de son et de sens, tricotent avec facétie les matériaux sonores. 
     
    Salle des fêtes de Geyssans, 17 mars 2018 à 20h
     
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  • Un caillou qui pense oiseau

    L'association BLEU 31
    a le plaisir de vous informer que Geneviève Briot
    donnera lecture de son recueil

    "UN CAILLOU QUI PENSE OISEAU"

    paru au printemps 2017 aux Editions de L'Autre incertain
    Avec des encres de André Cohen Aknin

    Il y a les oiseaux surgis de la pierre, les soleils d'enfants, la frange de lumière, il y a le voyage intérieur, ce qui nous nourrit, nous protège, nous élève. La poésie de Geneviève Briot évoque des rencontres, des choses du quotidien.
    Les lectures seront ponctuées de chants et de musiques suivant les dates

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     • Le dimanche 10 décembre 2017, à 11h
    à l’Atelier du Hanneton lors de "L’Atelier en fête"
    1400 Route du Tram - Les Presles - 26300 CHARPEY - 04 75 59 69 54

    • Le dimanche 7 janvier 2018 à 17 h
    À la salle des fêtes de Geyssans
    Cette lecture sera donnée par un TRIO DE FEMMES
    Cathline, Cécile et Geneviève
    La lecture sera ponctuée de chants.
    L’entrée est à 5 €, au profit de la bibliothèque de Geyssans

    • Le dimanche 4 mars 2018 à 17h
    Chez Agnès et Michel Guillemoto-Pesenti. Valence
    La lecture sera donnée par Naïs, Geneviève, et Maïa au violoncelle.

    Liens :
    Ass Bleu 31 : bleu31@orange.fr - 04 75 02 61 93
    http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/
    http://autreincertain.hautetfort.com/
    https://www.atelierduhanneton.fr/
    http://geyssans.fr/
    Valence : agnes.guillemoto@hotmail.fr

  • La Chapelle en Vercors

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     © André Cohen Aknin

     

    Sur le chemin de verdure aux yeux bleus
    les myosotis nous disent :
    n'oubliez pas les Résistants
    Ici ils se sont battus
    La beauté fragile des fleurs
    la solidité des roches
    l'éphémère et l'immobile
    unis dans un même paysage
    Marche sur le chemin
    de verdure aux yeux bleus
    Le rocher résonne-t-il encore
    des combats des conciliabules
    dans la nuit et le froid ?
    Vercors aujourd’hui lumineux
    où soupire le sang de la jeunesse
    La vie toujours
    renaît semblable et différente
    Marche sur le chemin tracé par d'autres
    dans l'ombre des hêtres
    Chemin de verdure aux yeux bleus
    Dans la cour des fusillés
    sur la paroi transparente
    je lis à voix haute les prénoms
    de seize jeunes hommes fauchés
    par la guerre et la haine
    Leurs yeux brillent dans notre liberté

    poème de Geneviève, juin 2017

  • Parution "Un caillou qui pense oiseau"

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    Un caillou qui pense oiseau

    de Geneviève Briot

    aux Editions L'Autre incertain

    avec des encres de André Cohen Aknin

     

     

     

    "Le langage des arbres est une source
    où toujours nous retournons
    Arbres fougères ginkgo biloba
    cèdres du Lubéron venus de l'Atlas
    chênes robustes des forêts domaniales
    ils sont notre mémoire
    notre sang vivifiant
    nos voyages immobiles"

    Prochaines lectures :

    
• le dimanche 30 avril à 10h30 à la Librairie La Manufacture - Romans-sur-Isère - 
04 75 02 09 05


    • le jeudi 4 mai à 18 h à la Médiathèque Simone de Beauvoir à Romans-sur-Isère

    • lors du festival du Baz'art des mots les 14 et 15 juillet à Hauterives 04 75 68 95 40

    Des lectures chez l'habitant sont également prévues

    Une lectrice écrit :
    "Les pages du livre tournent toutes seules soulevées par un vent léger et envoûtant…Suivre les paysages où les pieds ne laissent pas d'empreintes, où les bruits font une haie d'honneur pour que passe le silence. Sentir le cœur de la terre battre sous l'écorce des arbres. Aborder des plages où une seule aube naissante raconte tous les matins du monde. André trace des encres tracées sur du blanc, du noir qui ne ment pas." Joëlle C.

    On peut se procurer "Un caillou qui pense oiseau" auprès des éditions L'Autre incertain Impasse Pâme - 22 rue Pêcherie - 26100 Romans-sur-Isère  06 80 92 08 85 - autreincertain@no.long.org
    au prix de 10 € + 3 € de port (si envoi)

    - à- à la Librairie La Manufacture, Place Maurice Faure à Romans-sur-Isère 26100
    - à la Librairie Les Cordeliers  7 Côte des Cordeliers à Romans-sur-Isère 26100
    - au Baz'art des mots à Hauterives 26390

  • Vin, peinture et poésie

    L'Association Bleu 31 a le plaisir de rendre compte de l'événement créé par les Éditions de L'Autre incertain dans les cales de la péniche Alizarine Quai Mistral à Valence le samedi  25 février 2017.
    L'Autre incertain y présentait une EXPOSITION de petits formats de Brigitte Nêmes. Cécile et Raphaël, les mariniers, transportent habituellement par voie fluviale vins et futailles du Nord au Sud et du Sud au Nord. L’an dernier, des tableaux de Brigitte sont revenus de Paris portés dans les entrailles de la péniche. Actuellement, contraints de rester à quai, ils offraient leur lieu selon un projet concocté de longue date. Vins et expression artistique ne sont-ils pas faits pour s'entendre ? Baudelaire a chanté cette union et avant lui Omar Khayam au XIe siècle.
     "Ce que je demande c'est un flacon de  vin en rubis, une œuvre de poésie,
    un instant de répit dans la vie et la moitié d'un pain
    Si avec cela je pouvais ami, demeurer près de toi, dans quelque lieu en ruines, ce serait un bonheur préférable à celui d'un sultan dans son royaume"
    Les tableaux de Brigitte sous les projecteurs laissaient éclater les couleurs et la fraîcheur d'expression de l'artiste.

    Dans ce décor, une LECTURE de poèmes extraits de Un caillou qui pense oiseau à paraître aux éditions l’Autre incertain était donnée par l'auteure Geneviève Briot, accompagnée de Bernard Vandewiele et de Maïa, une jeune violoncelliste.
    "Les mots sont sur la lisse
    prêts à être tissés
    Laines de l'amour
    du doute et de la sagesse
    le présent a couleur de la terre
    a tissage de la toile
    toujours inachevée"

    Cette lecture a été suivie du vernissage des peintures de Brigitte, qui a présenté ses tableaux avec une spontanéité et un humour réjouissants.
    Le plaisir des yeux, des oreilles et du cœur, un apéritif arrosé de vins de la région, ont créé ce moment de convivialité qui laisse trace en chacun des participants.

    Le dimanche 26 février, l'EXPOSITION de Brigitte Nêmes s'est poursuivie de 12 H 30 à 18 H 30
    À 16 H 30 Brigitte a réalisé une peinture sur le bateau.

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     Photo Annick ROUBINOWITZ]

  • Un caillou qui pense oiseau

     

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    Encre "la main qui parle"

    Mains ouvertes
    laisse entrer
    les univers
    les couleurs les plus secrètes

    Marche pieds nus dans la neige
    allonge-toi sur les cailloux du lit de la rivière
    laisse le froid chauffer le sang

    trouve des accords inconnus

    L'association Bleu 31 est heureuse de vous informer de la prochaine publication de :

    Un caillou qui pense oiseau
    de Geneviève Briot
    poésies

    aux Editions l'Autre Incertain
    Parution prévue en février 2017

    La peau diaphane de la poésie de Geneviève Briot illumine notre regard. On y découvre son univers où chaque rencontre nous réinvente.

    Après "Basalte" et "Météorites", recueils publiés dans les années 80, elle écrit théâtre, récits et romans. Cependant, la poésie est toujours présente, comme une rivière souterraine ; elle vient au jour maintenant.

    Souscription :
    Prix de l'exemplaire : 10 euros
    
Merci de libeller votre paiement à  Éditions L'Autre Incertain
    Impasse Pâme 22 rue Pêcherie  - 26100 Romans-sur-Isère
    Tél. : 06 80 92 08 85

  • Carton rouge pour le travail des enfants

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    Copyright © 2016 bleu citron prod. All rights reserved

    La période est centrée sur l'Euro de football qui rassemble les foules de supporters, qui suscite l'enthousiasme ou la déception. Le sport est à l'honneur et il est fédérateur. D'autres événements pourtant se vivent, plus discrets et non moins importants. Le 12 juin 2016 était célébrée La journée mondiale contre le travail des enfants.

    À cette occasion a eu lieu à Marseille à l'Auditorium du Pharo un grand concert d'enfants : 200 enfants choristes et violoncellistes de la région de Marseille, de Lyon et de Turin en Italie. Ils ont interprété des œuvres de Bach, Mozart, Vangelis, Weber, Pablo Casals, Corette, Cassado, Goltermann, des chansons du compositeur Daniel Beaume sur le thème du droit des enfants. Des images d'enfants au travail dans le monde étaient projetées, tandis que des textes étaient lus et donnaient le sens de cette manifestation. Les jeunes artistes sous la direction de Chantal Darietto-Latil et Maestro Antonio Mosca des Instituts Suzuki ont enchanté le public par leur talent et aussi par le témoignage qu'ils donnaient du pouvoir de l'éducation qui les ouvrait à la joie et à la créativité. Touchée par cette prestation, j'ai écrit le poème qui suit : Envol des enfants

    Deux cents enfants
    sur une scène de théâtre
    visages lumineux
    ensemble ils chantent
    jouent du violoncelle
    offrent leur joie de vivre

    Deux cents millions
    d'enfants dans le monde
    Visages éteints
    ils fabriquent des briques
    ils cassent des cailloux
    portent de lourdes charges

    Deux cents enfants de Marseille
    de Lyon  de Turin
    filles et garçons écoliers
    ils jouent Bach Mozart
    Vangelis Pablo Casals
    ils ont trois ans huit ans douze ans

    Deux cents millions d'enfants
    filles vendues garçons à la dérive
    enfants soldats
    Dans les décharges
    ils trient des matériaux toxiques
    ils ont trois ans huit ans douze ans

    Deux cents millions d'enfants
    au travail. Harassés
    ils n'ont pas le temps de jouer
    de rêver de sourire
    ils ne vont pas à l'école
    ils aimeraient lire et écrire

    Aujourd'hui deux cents enfants
    chantent à pleine voix
    leurs doigts vibrent sur les cordes
    pour que tous soient des oiseaux
    ivres de ciel bleu
    riches de couleurs et de rires

    Ces enfants voudraient
    que leurs mots et leurs notes
    réveillent le monde
    pour que vivent les droits des enfants
    Leurs voix leurs musiques lancent un appel
    L'entendez-vous ?

    Geneviève

     

  • La tentation du passé

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    Deux livres sur ma table de chevet "SI PRÈS" de Hélène Cixous et "ÉLÉGIES POUR LE TEMPS DE VIVRE" de Richard Rognet.
    (Je me demande parfois si des auteurs qui voisinent sur une étagère de bibliothèque échangent dans l'ombre des nuits)
     Dans "SI PRÈS", Hélène Cixous s'interroge sur le fait d'aller en Algérie où elle a passé son enfance et son adolescence. Son mode d'être, écrit-elle est la broussaille, son héritage algérien. Ses mots errent sur des chemins secrets de son Algériance. Ses Algérêveries vont du jardin d'Essai à Alger au lion du heurtoir de la porte d'entrée de la maison à Oran, en passant par le cyprès sur le chemin du Lycée Fromentin. L'image de Zohra Drif, la fille du Lycée à qui elle n'a jamais parlé, à qui elle a voulu écrire et ne l'a jamais fait, est une présence lancinante. Après trente-cinq ans, elle erre là-bas à la recherche de ce qui n'existe plus. Au cimetière, à la force des mots et de l'imaginaire, elle finit par dialoguer avec son père. De retour à Paris, elle écrit : "Je suis venue à Alger pour retrouver l'immortel chagrin. Et je l'ai trouvé. Il est avec moi."

    Dans "ÉLÉGIES POUR LE TEMPS DE VIVRE", Richard Rognet s'interroge sur la tentation de réveiller le passé.
    "Ne reviens pas, les retours nuisent au temps
    de vivre…
    ne reviens pas, la blessure ne dort pas,
    la mémoire comme un ciel couvert
    prépare les orages futurs, ne reviens
    pas. A qui dis-je ne reviens pas ?…

    à qui ? sinon à celui qui résiste en moi,
    sous les pierres ensevelies sous
    d'autres pierres, celui qui frappe
    sans qu'on l'entende à la porte
    de l'intérieur…"

    Richard Rognet raconte le passage du temps, la volonté "pour vivre comme doit vivre la vie" et il s'engage délibérément dans le présent

    "tu tiens bon, tu renais, tu arraches les voiles
    étouffants des peurs bleues, tu recomposes
    ton présent, tu es le messager de ta propre existence"
    ……
    car il en est des lieux secrets comme des mots
    dans la mémoire, plus on les cherche, les recherche,
    et plus la vie s'appesantit, et plus les larmes
    tourbillonnent dans les profondeurs du cœur

    qui bat la breloque, tu demeures orphelin des
    lieux que le merle atteint, contente-toi de son
    chant, vibre avec lui et remercie la nuit venue."

    J'ai suivi les chemins des deux auteurs, j'ai suivi les phrases éclatées et inventives d'Hélène Cixous, sensible à sa fidélité à son immortel chagrin ; j'ai suivi la coulée lumineuse des phrases de Richard Rognet qui sont recherche de plénitude. Lectrice, je suis à la croisée des deux univers,  je suis un lieu de rencontre.

    Geneviève