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Salons du livre - Page 2

  • le sourire de l'absente - livre

    "le sourire de l'absente" d'André Cohen Aknin est édité à l'Atelier du Hanneton - Stéphane Landois éditeur typographe imprimeur. Parution prévue : 15 octobre

    André donnera une lecture à la Librairie Les Cordeliers, à Romans, le 19 octobre à 19h.

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    Le texte chante les pays du Sud, mais aussi les pays du Nord, la marche qui éveille les mots, la rencontre avec la peinture qui fait éclore une musicalité.

    Cela commence par l'arrachement à une terre, l'Algérie, et l'arrivée en métropole. Le voyage se poursuit : voyages sur les routes, voyages sur les mots. Un homme, une femme. Il chemine avec ses doutes, plonge dans l'enfance et le pays natal, réveille les bagarres de l'adolescence et la blessure de l'exil tandis qu'il s'ouvre à d'autres univers. Elle porte le chant des femmes, incarne un monde fait de silence, de musique et de mouvement. Elle et lui sont unis par un fil invisible.

    Une écriture sans ponctuation semblable à une fugue.

    "abandonner sa terre demande du temps demande qu'on laboure aux exilés il ne reste que l'encre où semer ou le sang"

    Un spectacle texte et danse "le sourire de l'absente" avec André et Yvonne Collino, danseuse chorégraphe est en préparation. L'équipe de création sera en résidence au théâtre de la Presle courant septembre. Une représentation aura lieu le samedi 17 novembre, à 19h30 dans le cadre du Festival du livre "roman(s) à Romans 2012".

  • Les haïkus des écoliers

    Le Salon du Livre Jeunesse de Roiffieux en Ardèche avait pour thème cette année Nature et forêt. La veille, je suis intervenue dans la classe de CM1 de Laurence Munoz à l'école St Joseph. Nous avions le projet d'écrire des haïhus.

    Dans la tradition japonaise, le haïku, poésie de 3 vers, s'inscrit sur le thème de la nature et des saisons. Depuis, il a évolué vers des thèmes plus diversifiés. L’écriture du haïku, selon Dominique Chipot, est une marche dans la vie, une marche paisible dont le seul but est de se faire plaisir en prenant le temps d’observer, d’écouter, de goûter, de toucher ou de sentir.

    C'est un art d'écriture qui allie précision, simplicité, suggestion et qui, pour moi, est un art de vie.

    Après avoir fait connaissance, les enfants m'ont présenté leurs poèmes précédents, haïkus d'automne et d'hiver. Nous avons esquissé collectivement quelques poésies à partir d'une page de Najib l'enfant de la nuit qui exprime les sensations d'un enfant dans la montagne.

    Et nous voilà partis vers un petit bois non loin du village, tous les sens en alerte. Sur le chemin déjà, ils écrivaient leurs premières mots. Sous les arbres, ils se dispersaient, attentifs aux bruits, aux parfums, aux images.

    Les enfants ont rassemblé leurs haïkus dans un recueil. En voici quelques-uns : 

    Les maisons en pierre

    P1120360.JPGSous le vent du printemps

    Le champ et ses lignes vertes

    Loan

     

    Un morceau de bois gravé

    Par les insectes

    Le lierre a mis ses paillettes

    Chloé

     

    Le bruit du vent dans les arbresP1120365.JPG

    Les fourmis sur les mots

    Par terre les feuilles

    Léandre

     

    Cette forêt harmonique

    Percussion de mes pas

    Nature si belle que je n'ai plus de mots

    Maëlys

     

    Écorce douce écorce rugueuseP1120366.JPG

    Le gendarme monte sur la fleur violette

    La mousse sur la pierre

    Tiphaine

     

    Les orties piquent

    Ça fait fait très très mal

    Les prunes fleurissent

    Loan

    P1120370.JPG 

    Je suis tombé dans un trou

    Plein de haïkus

    Je me fonds dans le paysage

    Maëlan

    De retour en classe, ils m'ont posé des questions sur Najib l'enfant de la nuit et surtout sur L'ogre aux pieds nus qu'ils avaient lu en classe. Le livre étant épuisé, Laurence l'avait emprunté à la Bibliothèque d'Annonay. Le lendemain, lors du Salon, les enfants se sont bousculés pour acheter les exemplaires que j'avais apportés. Hélas, je n'en avais que deux.

    Geneviève

  • Lire c'est ouvrir une fenêtre

     Le 4e Salon du Livre Jeunesse à Châtillon St Jean dans la Drôme fut un beau moment de partage autour du texte, de l’illustration, de la poésie.

    Lire c’est ouvrir une fenêtre

    S’envoler au bout des mots vers d’autres vies.

    Lire c’est prendre le vent entre brise et tempête.

    Lire c’est regarder un tableau et voir son propre visage.

    Le livre tient toujours sa place. Il faut voir la détermination des enfants pour obtenir un livre dédicacé avec quelques mots de l'auteur ou un dessin original de l'illustrateur. Leur intérêt, ils le manifestent aussi lors des rencontres. Interrogations sur le métier d’écrivain, sur le texte lui-même. Comment est venue l’idée ? Pourquoi ce sujet ?

    Les rencontres avaient lieu dans la semaine qui a précédé le Salon. Deux à trois auteurs ou illustrateurs chaque jour pour des élèves du village et des écoles environnantes.

    Très attentifs, des petits aux plus grands, les enfants ont posé leurs questions préparées avec soin, mais en ont aussi posé d’autres dans la spontanéité de l'échange. Je leur montrais ma documentation. Mes brouillons circulaient, écrits à la main sur un petit carnet ou sur des feuillets, transcrits à l’ordinateur, à nouveau corrigés avant de devenir le tapuscrit confié à l’éditeur, puis le livre qu’il avaient entre les mains. Ils comprenaient ainsi que l’écriture est un travail, l’aboutissement d’une réflexion, d’une aventure.

    C’est ainsi que « Najib l’enfant de la nuit », mon dernier roman jeunesse a été mis à l’épreuve de mes jeunes lecteurs (Cours moyens, classe de 6e). L’histoire a suscité beaucoup de questions sur la souffrance des enfants ou plus simplement leurs soucis. Najib est un enfant orphelin qui a connu la guerre, Maurice-Pilou qui a une sœur malade d’un cancer se sent délaissé. Les petits lecteurs réalisent l’importance de l’amitié, apprécient le lien qu’il peut y avoir entre des enfants de pays différents.

    Maintenant l’histoire se poursuit avec les 6e du collège Lapassat qui vont écrire aux héros pour parler de leurs soucis à travers des lettres. À leur tour, ils feront se rencontrer réel et imaginaire. Entrer dans cette distanciation propre aux auteurs permet de comprendre que la littérature n’est pas une distraction frivole, mais qu’à travers elle sont traités des problèmes, des difficultés qui deviennent par la fiction plus vivaces.

    Le samedi, jour du Salon à Châtillon St Jean, se retrouvaient tous les auteurs illustrateurs dans une salle des fêtes décorée de dessins d’enfants, ponctués de poèmes d’un petit Yannis. Les livres sur toutes sortes de sujets emplissaient les tables. Pierre-Yves Taravello, à l’humour toujours présent, était l’ordonnateur qui veillait à tout, soutenu par l’équipe enseignante et par bon nombre de parents qui apportaient leurs concours à la réussite de la fête. On était aux petits soins pour les invités : une maman avait préparé un couscous pour le déjeuner, les enfants dans l’après-midi prenaient note auprès de nous des boissons et des crêpes souhaitées.

    Il s’agissait bien d’une fête à laquelle les visiteurs étaient conviés et ils furent nombreux. On a échangé dans la simplicité et le plaisir d’être ensemble. Bien sûr, la réussite vient aussi des enseignants qui ont su motiver leurs élèves.

    Il me semble que le but de Pierre-Yves et de son équipe est de rapprocher le livre des habitants de Châtillon St Jean et des environs, de faire prendre conscience de son importance dans le développement d’un enfant. Ils ont réussi. Bravo !

    Geneviève

     

  • Terre d'enfance

    « Il est un arbre

    qui résiste à tous les vents

    C’est l’arbre d’enfance

    Ses racines creusent

    la terre des ancêtres

    Au bord du vert

    ses branches retiennent

    dans son feuillage

    le chuchotement de l’invisible. »

    Joseph Paul Schneider

    Après des activités d’écritures avec des adolescents au cours de l’hiver, avec le printemps je reviens en terre d’enfance à l’occasion du Salon du Livre Jeunesse à Châtillon St Jean (Drôme), du 23 au 28 mars.

    - Le 23 mars, je rencontrerai des classes pour répondre à leurs questions à propos de mes ouvrages : « L’ogre aux pieds nus » (Ed. Chardon bleu), « Histoire d’éléphant » (Ed. Grandir) et  « Najib l’enfant de la nuit » (Ed. L’Harmattan Jeunesse Ed.). Nous parlerons aussi du lien entre le réel et l’imaginaire.

    - Le samedi 28, avec d’autres auteurs et illustrateurs, je participerai au Salon ouvert au public.

    Geneviève

    Informations sur le Salon du Livre Jeunesse à Châtillon St Jean : Signatures et spectacles sont prévus tout au long de la semaine. 

    http://www.ac-grenoble.fr/ecole/chatillon.st-jean/ecole-salon2009.html

    Tél. mairie :  04 75 45 31 15 - Tél. école : 04 75 71 41 41

  • Salon du livre "Les rencontres valentinoises"

    Je viens d'apprendre que le salon du livre "Les rencontres valentinoises" auquel je devais participer a été annulé. Il était prévu le 29 novembre 2008 et devait être organisé par Le Lions Club Deux rives.
    J'en suis désolé.
    André

  • Rentrée d'automne 2008

    le samedi 11 octobre 2008, nous serons à la bibliothèque de CRUAS en Ardèche 07350, à l'occasion de la Fête du Livre.

    "Une enfance algérienne". Deux regards d'enfance, deux approches, deux époques.

    Une rencontre avec le jeune public à 15h pour "Najib, l'enfant de la nuit "sera suivie à 17h d'une rencontre avec le public adultes. Lecture croisée du roman de Geneviève et de celui d'André, "La lèvre du vent". Suivront discussion et signature.

    le dimanche 12 octobre, Geneviève sera au Salon du livre Jeunesse - Café Bibliothèque - Chabrillan, 26400. http://www.cafebibliotheque.fr/

    le samedi 29 novembre, André sera au Salon du livre de Valence organisé par le Lions Club Valence Deux rives "Les Rencontres valentinoises" qui aura lieu de 10h à 18h30 à la Salle des Clercs, Place des Clercs, 26000 Valence

  • "roman(s) à Romans" les 17, 18 nov. 2007

    Un salon du livre est un lieu de rencontres, par excellence, surtout quand les organisateurs sont attentifs au bien-être de chacun comme c'est le cas au Salon "roman(s) à Romans".
    Des regards, des sourires, des livres circulent. Des conversations entre auteurs permettent de découvrir l'homme, la femme derrière les mots imprimés, leur cheminement singulier. Échange de questions et réponses sur les difficultés du métier.
    Il y a bien sûr les conversations avec les lecteurs, souvent individuelles, mais  ouvertes aussi aux passants qui glanent des mots, des réflexions sur un ouvrage. L'auteur présente sa démarche, le lecteur dit son attente, livre aussi des choses de sa propre vie, des choses parfois tenues secrètes. Sur notre table, André et moi présentons des ouvrages qui ont pour sujet principal l'Algérie. Sujet resté douloureux pour certaines personnes, silence tenu pendant des années. Et voilà que la présence du livre libère la parole. Voilà que la personne n'est plus seule avec sa déchirure. Une jeune femme découvre cette terre d'amour et de feu en feuilletant "La lèvre du vent", une terre où elle est née et qui était restée enfouie en elle.
    Il y a le petit garçon de six ans qui s'empare de l'album "Histoire d'éléphant".Je raconte, il tourne les pages. Il me dit : Je ne sais pas encore très bien lire, mais bientôt… Quelle attente, quel désir ! Il me montre l'étiquette en bas au dos de la jaquette : C'est quoi, là ? C'est le prix, il le sait, malgré son ignorance. Je le lui dis. Il court vers sa mère, demande, supplie, il le veut cet éléphant. Elle résiste : il y a tant de livres qu'on aimerait emporter, comment choisir l'un plutôt que l'autre ? Mais l'enfant a arrêté son choix, lui. Elle finit par céder et le petit emporte son album. Moi, je suis admirative devant tant d'énergie et de conviction.
    Il y a un garçon un peu plus grand qui va lire "Najib l'enfant de la nuit", mais qui écrit aussi et qui me demande conseil, me parle de ses difficultés pour le livre qu'il a commencé. Comment fait-on pour écrire sa page quand il y a trop d'idées à exprimer ?
    Nous ne pouvons tout dire de ces échanges nombreux, diversifiés. Le soir, on ne peut trouver le sommeil car il y a une danse des visages, une musique des paroles qui tournent inlassablement.
    Une envie de citer un recueil de poèmes de Cédric Le Penven, un jeune poète pénétré d'une parole qui auréole le quotidien, où les silences sont en mouvement :"Elle le givre" publié chez Jacques Brémond. En voici quelques vers :

    "Je crois parfois deviner un froissement de robe
    Un filet de fraîcheur pénétrant dans la chambre
    Une paume versant un peu d'eau sur ma nuque
    Une parole chuchotée au creux du sommeil"

     

    Livres évoqués :
    André Cohen Aknin La lèvre du vent Éd. L'Harmattan
    Geneviève Briot Un livre à la mer Éd. Marsa
    Najib L'enfant de la nuit  Jeunesse L'Harmattan
    Histoire d'éléphant Éd. Grandir

  • "Lire en mai" à Nyons

    les 17, 18 et 19 mai sur le thème de la gourmandise.

    Nous étions au Salon du livre "Lire en mai".
    Sur la place du marché, les saveurs, les odeurs invitent à la dégustation des fruits, des légumes, des miels, au régal des couleurs.
    Sous les arcades, les livres ouvrent une ruelle de sensations les plus diverses où se côtoient saveurs en tous genres. C'est dans l'ombre qu'ils se tiennent, prêts à se révéler aux lecteurs. Les passants curieux, intimidés parfois s'y promènent. À ceux qui palpent les pages, les auteurs dévoilent souvenirs et désirs enfermés sous les jaquettes sobres ou pimpantes. Une houle de paroles s'étale sous les arcades, une mer placide qui tait les tempêtes cachées dans les pages. Jackie, Nathalie, Annick et les autres bénévoles suivent le flux et le reflux de la marée, accueillent les visiteurs, veillent au bien-être des auteurs. Sylvain, Thibault voltigent d'une table à l'autre.
    C'est dans l'ombre aussi qu'on peut découvrir la librairie Pinet, cet antre qui plonge ses racines dans la mémoire. L'agencement hétéroclite des titres, des papiers, des peintures, des crayons crée un joyeux désordre qui n'est qu'apparent. Madame Pinet et son fils François en détiennent le secret.
    Notre table présente "La lèvre du vent", "Najib l'enfant de la nuit", "Un livre à la mer". Trois livres qui évoquent l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui. Les rencontres, les conversations avec les visiteurs nous montrent une fois de plus combien sont nombreux, tenaces, les liens entre Français et Algériens, combien la parole libère. Les livres ont posé les mots indicibles et permettent de trouver un peu d'apaisement.
    "Histoire d'éléphant" est aussi sur la table et les aquarelles collages d'Armand Kaercher séduisent beaucoup de promeneurs. Je ne parlerai que de Lutz et Helga, la soixantaine, qui l'ont emporté le visage ravi : il sera sur l'étagère des livres jeunesse qu'il collectionnent. C'est qu'il n'y avait pas que des Drômois ; nous avons rencontré des Allemands, des Suisses, des Hongrois, des Hollandais.
    A la fin de "Lire en mai" sur la gourmandise, nous étions gorgés de paroles, de sourires, de petits bonheurs. Nos livres vont habiter des maisons inconnues, vont peupler des imaginaires. Nous sommes ici et ailleurs. Étonnant, non ?