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Actualité - Page 17

  • "roman(s) à Romans" les 17, 18 nov. 2007

    Un salon du livre est un lieu de rencontres, par excellence, surtout quand les organisateurs sont attentifs au bien-être de chacun comme c'est le cas au Salon "roman(s) à Romans".
    Des regards, des sourires, des livres circulent. Des conversations entre auteurs permettent de découvrir l'homme, la femme derrière les mots imprimés, leur cheminement singulier. Échange de questions et réponses sur les difficultés du métier.
    Il y a bien sûr les conversations avec les lecteurs, souvent individuelles, mais  ouvertes aussi aux passants qui glanent des mots, des réflexions sur un ouvrage. L'auteur présente sa démarche, le lecteur dit son attente, livre aussi des choses de sa propre vie, des choses parfois tenues secrètes. Sur notre table, André et moi présentons des ouvrages qui ont pour sujet principal l'Algérie. Sujet resté douloureux pour certaines personnes, silence tenu pendant des années. Et voilà que la présence du livre libère la parole. Voilà que la personne n'est plus seule avec sa déchirure. Une jeune femme découvre cette terre d'amour et de feu en feuilletant "La lèvre du vent", une terre où elle est née et qui était restée enfouie en elle.
    Il y a le petit garçon de six ans qui s'empare de l'album "Histoire d'éléphant".Je raconte, il tourne les pages. Il me dit : Je ne sais pas encore très bien lire, mais bientôt… Quelle attente, quel désir ! Il me montre l'étiquette en bas au dos de la jaquette : C'est quoi, là ? C'est le prix, il le sait, malgré son ignorance. Je le lui dis. Il court vers sa mère, demande, supplie, il le veut cet éléphant. Elle résiste : il y a tant de livres qu'on aimerait emporter, comment choisir l'un plutôt que l'autre ? Mais l'enfant a arrêté son choix, lui. Elle finit par céder et le petit emporte son album. Moi, je suis admirative devant tant d'énergie et de conviction.
    Il y a un garçon un peu plus grand qui va lire "Najib l'enfant de la nuit", mais qui écrit aussi et qui me demande conseil, me parle de ses difficultés pour le livre qu'il a commencé. Comment fait-on pour écrire sa page quand il y a trop d'idées à exprimer ?
    Nous ne pouvons tout dire de ces échanges nombreux, diversifiés. Le soir, on ne peut trouver le sommeil car il y a une danse des visages, une musique des paroles qui tournent inlassablement.
    Une envie de citer un recueil de poèmes de Cédric Le Penven, un jeune poète pénétré d'une parole qui auréole le quotidien, où les silences sont en mouvement :"Elle le givre" publié chez Jacques Brémond. En voici quelques vers :

    "Je crois parfois deviner un froissement de robe
    Un filet de fraîcheur pénétrant dans la chambre
    Une paume versant un peu d'eau sur ma nuque
    Une parole chuchotée au creux du sommeil"

     

    Livres évoqués :
    André Cohen Aknin La lèvre du vent Éd. L'Harmattan
    Geneviève Briot Un livre à la mer Éd. Marsa
    Najib L'enfant de la nuit  Jeunesse L'Harmattan
    Histoire d'éléphant Éd. Grandir

  • Salon du livre "roman(s) à Romans"

    Je serai présente au Salon du Livre "roman(s) à Romans" les 17 et 18 novembre 2007. J'y présenterai plusieurs de mes ouvrages et en particulier "Najib l'enfant de la nuit" paru en 2007 chez Jeunesse l'Harmattan.

    Voici ce qu'en dit Marie Noëlle Arras dans le dernier numéro de la Revue "Étoiles d'encre" :
    Ce livre écrit pour les enfants leur rappelle ou leur apprend les événements très douloureux du terrorisme en Algérie pendant les années 90 à travers l'histoire de Najib. L'atrocité n'est pas facile à raconter mais Geneviève Briot, en leur donnant la parole et en faisant intervenir aussi les adultes, … donne une formidable leçon d'espoir et de tolérance. L'amitié entre les enfants de sociétés différentes est le ferment d'un avenir meilleur.

     

  • Terre des oublis

    Un roman à découvrir : Terre des oublis DUONG Thu Huong,

    Sabine Wespieser Éditeur Livre de poche
    Prix des lectrices 2007 de ELLE.

    Mien, une femme vietnamienne entre deux maris.
    Le premier Bôn, qu'on croyait mort, revient après 14 ans de guerre. Mien, jeune veuve, a épousé Hoan dont elle a un fils. Mien doit choisir. Sous la pression du village et la mort dans l'âme, elle retourne vers Bôn qu'on célèbre comme héros.
    Avec ce roman, on entre dans la vie de ces trois personnages qui se débattent dans une situation qui les dépasse. On découvre aussi tout un monde de saveurs et d'odeurs, le quotidien du Vietnam de l'après-guerre. Une belle narration qui montre les malheurs engendrés par la guerre, le danger à vivre dans le passé.
    Rebelle au régime communiste, DUONG Thu Huong a été emprisonnée, a vécu en résidence surveillée avant de se réfugier en France. Un article lui a été consacré dans la Chronique d'Amnesty International de mars 2007.

    Geneviève 

  • Poésie d'Afrique du Sud

    André prépare une lecture de poèmes de l'Afrique du Sud qu'il fera en préambule au film "Classified People" de Yolande Ziberman projeté lors des Rencontres du Cinéma Documentaire d'octobre 2007 à Montreuil. Ce festival est organisé par Périphérie (www.peripherie.asso.fr)

    Les poèmes choisis sont extraits de "Poèmes d'Afrique du Sud" réunis par Denis Hirson chez Actes Sud éditeur.
    Ils chantent la terre d'où l'on a été rejeté. Nés souvent à l'oral, venus du bantou, du bochiman, du zoulou, du xhoza et traduits en anglais ou en afrikaans, ils revendiquent l'égalité des peuples.
    Nous avons envie de partager ce texte qui dit le pouvoir de la poésie.

    "La poésie conjure la mort
    bien qu'elle lui donne une chance de se venger.
    La mort la saisit mais le poème va
    un peu plus loin que la porte de la mort

    et j'en ai la preuve
    au milieu des taillis et des caillasses je trouvai
    un peu plus loin que je n'avais pensé
    aller, une source au timbre sonore"

    Sydney Clouts        Traduit de l'anglais par Katia Wallisky

  • La visite de l'été


    Il y a toutes sortes de visites, celles des parents, des amis, des égarés… Celle qui nous a particulièrement surpris fut celle des huppes. Là, devant la porte-fenêtre, elles exhibaient leur aigrette fauve aux pointes noires comme des chapeaux dernier cri. Peut-être nous faisaient-elles un signe, d'autant que nous revenions d'un mariage de voisins et amis où les invités se devaient d'être tous chapeautés. On peut préciser que c'est justement chez ces amis que durant des années, elle avaient élu domicile.
    Jusque là, elles ne se montraient guère. Nous étions bienheureux quand, une fois ou deux au mois de mai, elles déployaient leurs éventails en volant à la limite du bois, juste pour nous faire savoir que le printemps était là.
    Et voilà qu’elles s’enhardissaient à venir à notre porte. Tranquillement, elles ont contourné la maison de leur pas saccadé avant de disparaître.
    Pour nous il y a toujours un réel plaisir quand les animaux non domestiques se manifestent près de la maison comme pour nous dire : nous sommes chez nous. Et nous leur répondons : nous savons bien que nous habitons chez vous.
    Dans l'imaginaire collectif, la huppe est la messagère du monde invisible. Cet oiseau de légende aurait joué le rôle du messager entre Salomon et la reine de Saba. Et pour nous quel message ?

  • Échos à "31 minutes"

    Échos
    En écho à l'exposition "31 minutes", les participants à l'atelier d'écriture de Marie-Paule Richard ont livré leurs impressions.  Que les auteurs nous pardonnent de ne citer que quelques extraits.

    "Regard perdu. Corps endolori. Lisière de la forêt des songes.
    Bruit insolent des tambours, reflet lyrique dans le miroir. On ne vit pas la musique, on communie avec elle, comme l'oiseau se fond dans le ciel." Rémy

    "Une vie, un voyage sur terre. Passant par les forêts de bambou, rien n'empêchera les obstacles qui guettent les pas. Ils sont là au milieu des tiges de bambous…
    Oui hier, quand j'étais petite fille, j'ai essayé de diriger le miroir vers le ciel pour voir l'image des anges, mais le ciel me semblait trop loin. Sur mon miroir est tombé un caca d'oiseau. … J'ai retourné le miroir vers la terre."    Esi Chantal

    "Va, cours, … le visage, les pensées et les cheveux aux quatre points cardinaux, tu cherches ta route. … ta vie bouillonne, ta vie brouillonne comme un pied de nez à la mort" Marina

    "Nous, traçons !
    Les pieds dans les voyelles englués.
    Les cheveux emmêlés dans les consonnes.
    Les dents dans les fruits.
    Défendons-nous !
    Donne envol à mes envies
    Donne vie à ma colère,
    Mes mains liées à ta liberté,
    Face au miroir bleu." Arnaud

    "Tracer les pas pour ceux qui viendront après, plus tard, avec leur musique, avec leur silence, avec leurs mots, avec leur chant, pour que jamais ne soit rompu le lien des hommes, le lien de la terre au ciel, le lien de l'amour." Sylvie

    "Pas à pas, mot à mot, Petit Poucet perdu dans une opaque forêt de bambous épaisse comme une encyclopédie. Tes mots, des petits cailloux blancs qui pleuvent en orage, crépitent, bouillonnent, … tels la vie insolente – souffle du vent qu'on ne peut retenir. " Mélanie

    "Forêt, bambou, rizière, touffeur, moiteur, défiance.
    Des parfums d'enfance indochinoise qui ne parlent pas de liberté, mais de silence et d'immobilité. … L'enfance et la jeunesse, comme des pages de brouillon sur lesquelles on peut s'exercer, avant de tracer avec application et le moins de repentir possible, la calligraphie qui composera notre livre de l'âge adulte, puis celui de la maturité." Évelyne

    "L'homme se tient debout face à l'immensité de la forêt de bambous et se demande le chemin à prendre. … Il sait que la beauté de la vie naît de son imperfection." Florence


     Et Marie-Paule elle-même nous dit : "les tiges de bambou murmurent une histoire d'ailleurs, de pays lointains et de terres vierges, un moi inconnu, inexploré."

  • Bonjour

    Bonjour à tous les blogueurs.
    Nous avons enfin notre blog. Merci à Lionel pour son aide.
    Pas à pas, nous allons à votre rencontre.

    "On avance peu à peu
    comme un colporteur
    d'une aube à l'autre
    "
    écrit Philippe Jaccottet.

  • Exposition 31 minutes

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    MÉDIATHÈQUE Simone de Beauvoir - 26100 ROMANS
    du 4 au 31 mai 2007

    "entendre le son et l'écho qui rebondit
    tirer un fil de l’écheveau
    fil de l'écriture et du signe
    creuser le silence libérer la parole"


    31 minutes est un itinéraire entre l'image et le trait, l'écriture et la voix. Polyphonie du regard et des sens. Un univers où la présence du bambou donne ancrage et légèreté. Un moment où le visiteur pourra se laisser atteindre par des mots des images selon ses envies son histoire. À chacun d'inventer son chemin.

    Geneviève Briot, auteure
    André Cohen Aknin, auteur
    Juan Antonio Martinez, metteur en scène
    Cathline, auteur compositeur interprète
    Bernadette Revoux, plasticienne

    • Vernissage le vendredi 4 mai - 18h

    • Vendredi 4 mai 18h - Lecture chant "31 minutes" - Collectif 31
    Musique de bambous, chants, textes donnés comme des musiques. On entend les voix de Geneviève, Juan, André ; celle de Cathline, venue de la terre, nous éclaire.

    • Jeudi 10 mai 18h - La lèvre du vent, roman d'André Cohen Aknin - Lecture
    L'histoire d'enfants dans la guerre fin des années 50 à Oran. Leur joie de vivre, la montée des événements, les interrogations des juifs d'Algérie. Les voix des différents acteurs se croisent dans un style vif et coloré. L'historien Benjamin Stora parle "d'un ouvrage passionnant de sensibilité et d'érudition."

    • Samedi 12 mai 15h - Najib l'enfant de la nuit de Geneviève Briot - Lecture
    Najib, le petit Kabyle, dont la famille a été anéantie lors de l'attaque de son village par des groupes armés, est accueilli dans un centre de vacances en France. Le monde de l'enfance avec son mal être, son imaginaire, sa soif de découverte dans une écriture sobre et alerte.

    Jeudi 24 mai 18h - Ecriture en huit - Lecture par André Cohen Aknin et Geneviève Briot
    Une lecture qui accorde l'écriture et la voix. Les mots d'André, vigoureux et sonores, font face à ceux de Geneviève qui puisent au fond de la page un éclat fugitif. Leurs mots se tressent, se regardent, rebondissent. Une écriture en mouvement dans un geste d'artisan, symbole d'infini.

    • Les 5, 11, 19, 26 mai (après-midi) - Bernadette Revoux, plasticienne
    Sous le pinceau l’encre devient tache puis se métamorphose en tissu déchiré, reprise, raccommodage, ou grillage. Elle peut se faire impact, soudure… Derrière l’objectif, l’œil cherche le détail sur lequel le regard ne s’arrête généralement pas. Pour être ensuite transformé, en quête de trace, d’empreinte…

    • Le mardi 29 mai de 16 à 18h - l'Association À fleur de mots
    . Présentation par Bernard Finot et Cathline Oriol. Ses projets, ses actions, ses horizons... Ils seront là pour répondre à toutes vos questions.