Le cuivré
Cuivré sur marguerite
battement d'ailes
baiser de feu
Geneviève
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Cuivré sur marguerite
battement d'ailes
baiser de feu
Geneviève
sur le site : choisirunlivre.com
Najib l'enfant de la nuit L'Harmattan
Dès 11 ans
Sujet :
Ils sont dix enfants de Kabylie avec Najib à s'être embarqués pour Marseille. Avec Farid et Karima, ils vont passer quelques semaines dans un camp de vacances qui accueille également des enfants de la région. Hanté par le souvenir du massacre de sa famille et de nombreux membres de son village, Najib se lie plus particulièrement avec Maurice, en mal d'affection depuis que sa soeur est atteinte d'un cancer. Disputes et jeux font le quotidien de ces enfants qui se retrouveront tous dans la mise en scène d'un conte algérien.
Commentaire :
Emouvant, ce roman sonne juste et exprime avec des mots simples la souffrance des enfants victimes de la guerre. Histoire d'une amitié réconfortante, le récit ouvre de nombreuses pistes de réflexion sur l'ouverture à autrui et la richesse de la différence. D'ailleurs, à l'indifférence puis aux disputes des premiers jours, succède une complicité enrichissante qui trouve son apogée dans l'organisation d'un spectacle. La mise en scène d'un conte kabyle montre également comment l'imaginaire permet le partage de deux cultures et deux environnements
"Un ouvrage passionnant de sensibilité et d'érudition ; j'ai beaucoup appris sur la vie quotidienne à Oran dans les années cinquante ; bravo…"
Benjamin Stora, historien
"À découvrir absolument ! Très beau livre, belle écriture, personnages touchants, la ville d'Oran décrite de façon surprenante. Une histoire d'enfants dans la guerre d'Algérie qui les rattrape… Y a-t-il une suite prévue ? Merci pour ce bon moment (je l'ai avalé en trois heures)"
M.B un lecteur FNAC en ligne
"Bouquin lu en deux jours. Il réclame une suite ; on a besoin de savoir ce que ces personnages sont devenus. Cette guerre représente toutes les guerres ; ces enfants, ceux d'aujourd'hui. Un côté enjoué et sérieux. le lien entre les communautés, une allusion à ce qui se passe aujourd'hui. Même si un livre chasse l'autre, et j'en lis beaucoup, celui-ci reste dans la tête."
Guy, bibliothécaire
"J'entends les rires des gamins, la voix des femmes, des hommes, l'odeur des maisons, des rues, l'ambiance, je sens le goût des gâteaux (même cassés). Je vois la vie à travers ce roman comme une initiation au voyage au pays de l'enfance.
Cathline
"Je l'ai lu comme on mange une pastèque : lentement, en me faisant interrompre cent fois pendant que j'en croquais les grains…j'ai pleuré, j'ai ri… "
Dalila
En avril-mai, les guêpiers d'Europe tournoient dans le ciel, les orchis dressent leurs masques carmin et leur coiffe violine dans les herbes folles, les enfants écrivent des poèmes.
À Geyssans dans la Drôme des Collines , chaque année on élit l'enfant du printemps. C'est un concours de poésie organisé par Cathline de l'Association "À fleur de mots".
Cette année, ont été nommés fille et fils du printemps Aurélie et Melvin
Voici l'histoire écrite par Melvin :
La fourmi et le printemps
La fourmi se promène dans les bois…
Quand tout à coup le mauvais temps arrive.
Elle a froid, très froid…
Elle va frapper chez le putois lui disant :
- J’ai froid, est -ce que je peux venir chez toi ?
- Non désolé dit le putois, il y a déjà moi !
Elle repart frapper chez l’abeille lui disant :
J’ai froid, est-ce que je peux venir chez la famille des ailes ?
- Non désolée ici, on fait du miel »
Elle repart voir son amie la vache lui disant :
- J’ai froid est-ce que je peux venir chez toi me réchauffer ?
- « Non, désolée, je dois me reposer pour faire du bon lait. »
Triste, la fourmi s’en va, puis se met sous une feuille pour se réchauffer.
Un beau matin, le beau temps arrive avec dans sa poche : le printemps…
Melvin ( 9 ans)
Les papillons dansent et s'enivrent de couleurs et parfums. Ils aiment les jardins un peu sauvages. Alors si vous voulez les voir, les préserver aussi…, laissez leur un territoire avec fleurs des champs et herbes folles. Voici le flambé que j'ai photographié alors qu'il était posé sur des feuilles de chêne.
Pour en savoir plus sur les papillons, voir le site : http://www.noeconservation.org/
« L’univers en tornade que tu portes dans tes flancs »
Andrée Chedid
La BISE est un temps, un espace en mouvement qui devrait permettre un croisement d’hommes et de femmes de tous horizons. Concevoir l'espace de la Salle des Cordeliers, c'est comme l'écriture d'un texte, une page qu'on laboure et qui s'ouvre au dehors dans une profusion de paroles et de langues, qu’elles viennent d’Europe, d’Afrique ou du Proche-Orient… Sillonner le champ selon des lignes croisées de l'intérieur vers l'extérieur, du haut vers le bas et inversement.
L'image de l'univers en tornade venue d'un poème d'Andrée Chedid sur la jeunesse rencontre celle des portes née dans les groupes de travail et de réflexion en place depuis plusieurs mois. Celles-ci représentent les villes, chacune avec sa couleur ; l'une d'elles évoquera l'absente, un peu comme dans la tradition, on met une assiette de plus pour celui qui viendra. Pendant le forum du vendredi soir ces portes seront suspendues, "en tornade". C'est comme si elles étaient dans nos têtes. Elles descendront au sol le samedi pour figurer l'accueil dans les espaces du "Village du monde". C'est le moment de concrétiser nos idées et de rendre l'hospitalité effective. Les espaces sont définis mais ouverts et la circulation peut se faire librement. Une agora accueillera des lectures, des discussions, deviendra une scène lors du concert du soir.
Cette scénographie d'André Cohen Aknin est une parole à elle seule, une poétique du miroir où, à la rencontre des autres, l'on se trouve soi-même.
BISE Biennale de l'International de la Solidarité et des Echanges à Romans du 6 au 10 mai 2008 voir programme sur : http://bisederomans.blogspot.com

Pour la BISE, Biennale Internationale de la Solidarité et des Échanges des 9 et 10 mai 2008 s'organise le VILLAGE DU MONDE, Salle des Cordeliers à Romans. Lieu de rencontres entre Romanais et les villes partenaires avec forum, discussions, concert, expositions…Voir http://bisederomans.blogspot.com
Des auteurs de Romans ou de la Drôme des Collines qui ont écrit des ouvrages ouverts sur un pays étranger donneront des lectures : Monique Domergue avec "Si tu veux vivre avance" éclaire la mémoire des Arméniens. "Un livre à la mer" de Geneviève Briot dévoile les univers de Romanais d'origine algérienne. Chantal Umuraza avec "Une jeunesse rwandaise" délivre son témoignage sur les massacres dans son pays d'origine. Rina Santoro avec "Tarentulée" invite à la découverte d'une étrange tradition de l'Italie du Sud. "Molière al-Qabbânî" d'André Cohen Aknin (coauteur Mohamed Machti) témoigne d'une expérience de création théâtrale franco-marocaine. Nicholas Lackenby, anglais et volontaire européen à Romans International, avec son recueil de poèmes du monde apporte un écho de la jeunesse des villes partenaires.
Dans ce Village du Monde où les frontières s'abolissent, une lecture "Voix mêlées", samedi 10 mai à 14h30 et 16 h, donnera diverses tonalités sur le lien entre ici et là-bas. Les auteurs seront là aussi pour échanger avec les visiteurs.
Cinq hommes sous une toile plastique s'abritent sous la pluie. Ils attendent le camion qui doit les emmener sur le chantier. ils viennent de différents pays, Paco, Luca, Larbi, Diatta, Janusz. Ils sont dans la même galère, à la merci d'un patron, d'un travail momentané. Ils ont en commune d'être déracinés, de travailler et de vivre dans un même lieu, mais chacun tient en lui le secret de sa vie, de ses aspirations. Peu à peu, on découvre la nostalgie de celui qui pense à son fils, le désarroi de celui qui boit, de celui qui a fait de la prison, le désir de celui qui veut partir ailleurs, de celui qui veut raconter des histoires. Chacun se livre à petites touches, avec pudeur. Un partage qui n'exclut pas la violence, la trahison. Vivre ensemble n'est pas si simple.
Telle est l'histoire de "Cinq hommes" de Daniel Keene, auteur australien, présentée par la Compagnie du Passage (Suisse) à la salle jean Vilar à Romans-sur-Isère, les 14 et 15 mars, à l'initiative de la Cie L'Œil nu. Une grande justesse dans le jeu des comédiens, une mise en scène astucieuse et esthétique de Robert Bouvier. Un beau spectacle qui fait comprendre de l'intérieur, la détresse d'exilés que, le plus souvent, nous ne connaissons que de loin.
Même sans terre, les migrants ont une identité, une humanité à nous proposer.
Nous retrouverons ce thème de « migrants » lors de la prochaine Biennale de l’international de Romans sur Isère, « BISE 2008 » qui aura lieu dans la semaine du 6 au 11 mai 2008. Cette BISE a pour thème : « Identité et universalité » avec une approche particulière de l’hospitalité. Pour le programme voir Blog : http://bisederomans.blogspot.com/
Dans la ville
la pluie semble parfumée
et les rides d'une femme te sourient.
Le ciel lève son voile.
Tiens, il y a du monde aux terrasses des cafés !
Un visage se tourne vers toi
visage de plein jour.
Tu te sens pousser des feuilles.
G.B