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Poésie - Page 16

  • Terre de l'été

    Il y a une soixantaine d'années, le poète Alain Borne écrivait les poèmes qui composent "Terre de l'été". Je l'imagine aux heures chaudes à l'ombre des persiennes dans sa maison de Montélimar évoquer la brûlure de l'été et de l'émoi amoureux.
    En voici quelques extraits :

    "Août
    le vent de flammes
    sur l'enclume blanche,
    et tout le ciel n'est que marteaux.
    ……………
    Le soleil imite l'amour
    et pèse sa lente brûlure
    aux balances d'un corps renversé
    ……………
    Pour quatre lèvres
    une soif unique
    chemine chemine
    cheval de soleil
    ……………
    Sous sa robe blanche
    ma compagne est nue
    jambe de soleil,
    corsage de lait
    sang visité d'eau
    il reste une source
    où le ciel est tiède
    et où l'aube reste
    sous le grand midi,
    il reste un peu d'ombre,
    un dernier cyprès
    sur le feu de la route,
    un pétale de neige
    sur tout ce fer rouge,
    ma compagne est nue
    sous sa robe blanche
    chemine, chemine,
    cheval de myrte.

    Pour quatre lèvres
    une soif unique
    chemine chemine
    cheval d'éveil"

  • Le cuivré

     

    cuivré copie.JPGCuivré sur marguerite
    battement d'ailes
    baiser de feu

    Geneviève

  • Orchis et poésie

    En avril-mai, les guêpiers d'Europe tournoient dans le ciel, les orchis dressent leurs masques carmin et leur coiffe violine dans les herbes folles, les enfants écrivent des poèmes.
    À Geyssans dans la Drôme des Collines , chaque année on élit l'enfant du printemps. C'est un concours de poésie organisé par Cathline de l'Association "À fleur de mots".
    Cette année, ont été nommés fille et fils du printemps Aurélie et Melvin
    Voici l'histoire écrite par Melvin :

    La fourmi et le printemps

    La fourmi se promène dans les bois…
    Quand tout à coup le mauvais temps arrive.
    Elle a froid, très froid…
    Elle va frapper chez le putois lui disant :90498291.JPG
    - J’ai froid, est -ce que je peux venir chez toi ?
    - Non désolé dit le putois, il y a déjà moi !
    Elle repart frapper chez l’abeille lui disant :
    J’ai froid, est-ce que je peux venir chez la famille des ailes ?
    - Non désolée ici, on fait du miel »
    Elle repart voir son amie la vache lui disant :
    - J’ai froid est-ce que je peux venir chez toi me réchauffer ?
    - « Non, désolée, je dois me reposer pour faire du bon lait. »
    Triste, la fourmi s’en va, puis se met sous une feuille pour se réchauffer.
    Un beau matin, le beau temps arrive avec dans sa poche : le printemps…
    Melvin  ( 9 ans)

  • Printemps


    Dans la ville
    la pluie semble parfumée
    et les rides d'une femme te sourient.
    Le ciel lève son voile.
    Tiens, il y a du monde aux terrasses des cafés !
    Un visage se tourne vers toi
    visage de plein jour.

    Tu te sens pousser des feuilles.

    G.B 

  • Poésie d'Afrique du Sud

    André prépare une lecture de poèmes de l'Afrique du Sud qu'il fera en préambule au film "Classified People" de Yolande Ziberman projeté lors des Rencontres du Cinéma Documentaire d'octobre 2007 à Montreuil. Ce festival est organisé par Périphérie (www.peripherie.asso.fr)

    Les poèmes choisis sont extraits de "Poèmes d'Afrique du Sud" réunis par Denis Hirson chez Actes Sud éditeur.
    Ils chantent la terre d'où l'on a été rejeté. Nés souvent à l'oral, venus du bantou, du bochiman, du zoulou, du xhoza et traduits en anglais ou en afrikaans, ils revendiquent l'égalité des peuples.
    Nous avons envie de partager ce texte qui dit le pouvoir de la poésie.

    "La poésie conjure la mort
    bien qu'elle lui donne une chance de se venger.
    La mort la saisit mais le poème va
    un peu plus loin que la porte de la mort

    et j'en ai la preuve
    au milieu des taillis et des caillasses je trouvai
    un peu plus loin que je n'avais pensé
    aller, une source au timbre sonore"

    Sydney Clouts        Traduit de l'anglais par Katia Wallisky

  • Exposition 31 minutes

     medium_affiche_31_.jpg

    MÉDIATHÈQUE Simone de Beauvoir - 26100 ROMANS
    du 4 au 31 mai 2007

    "entendre le son et l'écho qui rebondit
    tirer un fil de l’écheveau
    fil de l'écriture et du signe
    creuser le silence libérer la parole"


    31 minutes est un itinéraire entre l'image et le trait, l'écriture et la voix. Polyphonie du regard et des sens. Un univers où la présence du bambou donne ancrage et légèreté. Un moment où le visiteur pourra se laisser atteindre par des mots des images selon ses envies son histoire. À chacun d'inventer son chemin.

    Geneviève Briot, auteure
    André Cohen Aknin, auteur
    Juan Antonio Martinez, metteur en scène
    Cathline, auteur compositeur interprète
    Bernadette Revoux, plasticienne

    • Vernissage le vendredi 4 mai - 18h

    • Vendredi 4 mai 18h - Lecture chant "31 minutes" - Collectif 31
    Musique de bambous, chants, textes donnés comme des musiques. On entend les voix de Geneviève, Juan, André ; celle de Cathline, venue de la terre, nous éclaire.

    • Jeudi 10 mai 18h - La lèvre du vent, roman d'André Cohen Aknin - Lecture
    L'histoire d'enfants dans la guerre fin des années 50 à Oran. Leur joie de vivre, la montée des événements, les interrogations des juifs d'Algérie. Les voix des différents acteurs se croisent dans un style vif et coloré. L'historien Benjamin Stora parle "d'un ouvrage passionnant de sensibilité et d'érudition."

    • Samedi 12 mai 15h - Najib l'enfant de la nuit de Geneviève Briot - Lecture
    Najib, le petit Kabyle, dont la famille a été anéantie lors de l'attaque de son village par des groupes armés, est accueilli dans un centre de vacances en France. Le monde de l'enfance avec son mal être, son imaginaire, sa soif de découverte dans une écriture sobre et alerte.

    Jeudi 24 mai 18h - Ecriture en huit - Lecture par André Cohen Aknin et Geneviève Briot
    Une lecture qui accorde l'écriture et la voix. Les mots d'André, vigoureux et sonores, font face à ceux de Geneviève qui puisent au fond de la page un éclat fugitif. Leurs mots se tressent, se regardent, rebondissent. Une écriture en mouvement dans un geste d'artisan, symbole d'infini.

    • Les 5, 11, 19, 26 mai (après-midi) - Bernadette Revoux, plasticienne
    Sous le pinceau l’encre devient tache puis se métamorphose en tissu déchiré, reprise, raccommodage, ou grillage. Elle peut se faire impact, soudure… Derrière l’objectif, l’œil cherche le détail sur lequel le regard ne s’arrête généralement pas. Pour être ensuite transformé, en quête de trace, d’empreinte…

    • Le mardi 29 mai de 16 à 18h - l'Association À fleur de mots
    . Présentation par Bernard Finot et Cathline Oriol. Ses projets, ses actions, ses horizons... Ils seront là pour répondre à toutes vos questions.