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À pleine peau

 

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Nous allons vers le sud, vers les oliviers, vers la lumière. La pluie même la secrète en perles fines, étend son voile sur la mer. Éclats de bleus sur la dentelle de béton du Mucem. Marche dans les cailloux qui l'étreignent, la ruminent avant de l'exploser dans la calanque à Cassis. Cascade argentée de la rivière sous les arbres dans le Lubéron. Regards et rires d'enfants.

Faut-il que nous soyons dans l'enlisement pour tendre ainsi les mains vers la lumière, l'atteindre, l'emporter dans un appareil photo, emprisonnée ainsi que nous sommes ? Éclairer les insomnies à la lampe de poche !

Les paroles ont des flammes tremblantes au vent des rencontres. Sur les murs d'un village perché, la lumière vibre et nos corps semblables aux pierres s'y abreuvent. Prières entre terre et ciel, ténues comme galets, légères comme oiseaux.

Mouvement vers ce qui nous manque, ce qui nous aime, ce qui nous éclaire. Prendre les soleils à pleine peau et brûler les ombres le temps d'un élan.

Geneviève

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Commentaires

  • Avec une telle ecriture,celle qui ecrit se fait sans doute plaisir,mais celui qui lit perd vite pied....c'est trop image...on n'a plus les pieds sur terre,on perd l'equilibre...C'est de la lecture pour celui qui ecrit seulement...C'est pour cela que le style poetique est souvent tres chiant,car on y comprend rien

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